Archives de catégorie : Carnet de Route

Un petit tour au Maroc

Pour clôturer en beauté ma quarantième année, j’ai émis le souhait de faire un beau voyage ! Encore me direz-vous, elle n’en a pas eu assez ? Et bien non, le voyage quand on commence, on ne peut plus s’arrêter !

La destination qui me faisait rêver depuis longtemps c’était le Maroc, j’aurais pu choisir les Seychelles, ou Bora Bora, mais je suis une fille simple…

Le 26 avril nous décollons donc de Marseille en direction de Marrakech. 2h30 de vol plus tard, nous faisons nos premiers pas sur le sol marocain.

Le chauffeur du taxi tout en nous conduisant nous présente sa ville,

ses différents quartiers et nous pénétrons bientôt au coeur de la vieille ville : la Médina.

Le minaret de la Koutoubia se dresse au loin et le grouillement incessant de la ville nous rattrape. Premier riad, typiquement marocain,

nous posons les valises et ne résistons pas à l’appel de la rue.

La fameuse place Jemaa El Fna n’est qu’à quelques mètres et sitôt atteinte, je me retrouve déjà avec un serpent autour du cou.

Bien sûr toute la famille y a le droit et pour la photo,

le pressant charmeur de serpent nous demande quelques 200 dirhams (environ 20 euros) ils ont le sens des affaires les marrakchis, ça il n’y a pas de doute ! Nous avançons au pas en direction des souks, en risquant à tout moment la collision avec un vélo ou pire une mobylette.

Le vacarme de la rue, la pression incessante des vendeurs de rue, des tatoueuses de henné, des danseurs, des musiciens nous fait vite tourner la tête et nous n’avons qu’une envie, nous réfugier dans le patio ombragé du riad.

Au dîner ce sera couscous bien sûr et thé à la menthe…

Mercredi 27, nous louons une voiture et quittons Marrakech pour une traversée de l’Atlas.

La route va durer 5 heures, nous faisant découvrir un paysage magnifique.

La route tortueuse monte progressivement, dévoilant en contrebas une vallée verdoyante. A mi-route nous atteignons le col de Tichka, point culminant à 2260m.

Une fois passés de l’autre côté de l’Atlas, le paysage est plus sec,

les petits villages en pisé se fondent aux montagnes arides.

Les couleurs ocres tranchent avec le blanc des sommets encore enneigés. En fin d’après-midi nous arrivons à Aït-Benhaddou,

ancien ksar, forteresse en pisé, qui a maintes fois servi de décor à de grandes productions hollywoodiennes. Balade dans les ruelles,

le soleil descend peu à peu et la cité s’embrase.

Jeudi nous atteignons Ouarzazate et retrouvons nos amis Claude, Ethel et leur fille Lisa. Grâce à eux, nous découvrons la magnifique Kasbah Dar Daïf,

transformée en maison d’hôtes et sommes tout de suite sous le charme de cette demeure tenue par un français et sa femme marocaine. Le personnel nombreux est aux petits soins,

les chambres sublimes et traditionnelles.

Déjeuner sur l’une des nombreuses terrasses, la vue est grandiose,

les cigognes sont aux premières loges, en haut du minaret.

Le soir lors d’une sortie pour observer les oiseaux, nous faisons la connaissance de notre guide pour les 5 jours à venir,

il s’appelle Aïssam et à lui seul, il va nous donner la plus belle image de son pays.

Vendredi, après un petit déjeuner gargantuesque, nous partons pour 5 jours d’excursions. Autre souhait pour mes 40 ans ( quelle capricieuse celle-là !), trek dans le désert, dromadaire et bivouac entre les dunes !

Mais le désert, il est encore loin, alors pour le premier jour ce sera 4×4.

Pique nique chez l’habitant,

avec traditionnel thé à la menthe à l’apéro,

balade digestive dans la vallée des roses au milieu des vergers.

Ensuite, les 4×4 quittent la belle route pour s’engager sur une piste difficile,

autour de nous, le paysage désertique nous rappelle un peu le nord argentin.

Au milieu de ce néant,nous rendons visite à une famille de semi nomade.

Le choc est bien réel devant tant de dénuement, la femme nous attend pour le thé dans une sorte d’habitation troglodyte,

Nous nous asseyons à même le sol, en nous jetant des coups d’oeil en biais :  » On le boit le thé ou pas ? » Vu les conditions minimales d’hygiène, on est un peu dans le doute. Mais un thé ça ne se refuse pas, alors cul sec et on verra bien !!!

En partant nous laissons quelques vêtements, cahiers et crayons pour les enfants, mais notre départ à bord de nos gros 4×4 de touristes nous laisse un goût amer.

Le soir, nous découvrons avec émerveillement le ksar d’El Korbat,

dont une partie a été aménagée en auberge.

Là encore, on se pâme devant l’architecture marocaine,

les salles de bain en tadelakt, les tapis épais qui jonchent le sol et confèrent au lieu une ambiance feutrée.

Le personnel souriant, la cuisine délicieuse… tout est au top !

Le lendemain matin sera consacré à la visite du Ksar

et du musée adjacent qui relate assez sommairement la vie des habitants de ces villages fortifiés. Plusieurs clans se partageaient en effet le village dont toutes les rues ont été couvertes, ce qui donne à l’endroit une atmosphère si particulière.

Dédale de ruelles sombres et étroites, jeux d’ombres et de lumières, les habitants du ksar se faufilent discrètement dans ce labyrinthe

et mettent nos 2 photographes en émoi…

Le midi nous déjeunons chez l’habitant d’un délicieux tajine. C’est maintenant l’heure de quitter sa tenue de ville pour endosser sa tenue des sables, car nous sommes aux portes du désert, les dunes de l’Erg Chebbi, nous attendent… Aïssam nous enseigne l’art du nouage de cheich,

nous nous enduisons ensuite de crème solaire et rejoignons nos futurs compagnons de route qui profitent de leurs derniers instants de tranquillité… Je veux bien sûr parler des 4 dromadaires de la caravane.

Les chameliers qui nous accompagnent sont en train d’entasser sur leur dos nos énormes sacs de voyage, les sacs de couchage, les réserves d’eau et de nourriture pour ces 3 prochains jours… 2 des dromadaires porteront tout cet attirail, les 2 autres porteront les marcheurs fatigués. Je suis un peu rassurée quand Ibrahim nous assure qu’un dromadaire peut porter jusqu’à 400 kilos ! Sacré bestiaux !!!

La caravane s’élance enfin,

et déjà les enfants sont sur le dos des bébêtes !!! 3 heures de marche au milieu des dunes,

sable à l’infini, douce sensation de sérénité.

Nous découvrons bientôt notre premier bivouac dressé au pied d’un immense tamaris.

Pendant que nous installons brièvement notre campement, Aïssam nous sert déjà le thé et nous admirons le coucher du soleil en attendant la soupe du soir.

Visite impromptue d’un nomade sorti de nulle part qui arrive avec ses bouteilles de coca cola !

Dimanche matin nous nous levons au petit jour et repartons pour 4h de marche.

Les enfants s’en donnent à coeur joie dans les dunes orangées et sont infatigables.

Bientôt le vent se lève et nos guides nous font presser le pas, car le vent du sud ne présage rien de bon…

Nous atteignons le second bivouac au pied d’une dune immense. La tente principale est chichement aménagée, tables et chaises, matelas, tout pour passer un moment confortable !!!

L’ascension de la haute dune est prévue pour le coucher du soleil, mais la météo nous joue des tours. Et oui, nous sommes un peu habitués des caprices de la météo, après avoir connu un épisode de froid improbable en Amazonie, nous subissons la pluie dans le désert ! Ils sont forts les Meriguet !!! La tente commence à se détremper et de légères infiltrations apparaissent un peu partout. Aussitôt une danse anti-pluie s’organise et oui, il faut bien occuper 7 voyageurs pris au piège sous leur tente berbère !!! Nous croyons même avoir réussi à amadouer le dieu soleil en fin d’après-midi, le temps pour les plus courageux de grimper une cinquantaine de mètres et de les redescendre en courant, mais l’espoir ne sera que de courte durée, car maintenant le tonnerre gronde et l’orage éclate au-dessus de notre campement… La nuit sera glaciale, en plein courant d’air, ponctuée par les nausées et vomissements de Robin qui a oublié que dans le désert c’est pas bien d’avoir la tourista !!!

Réveil à 6 heures du mat, le soleil est revenu mais nous sommes trop fatigués pour grimper voir le lever de soleil,

seuls Aïssam

et Olivier en auront le courage,

suivis de loin par Claude qui lui aussi sera bientôt rattrapé par la tourista.

Enfin, on se console en voyant les photos pendant le petit déjeuner servi en plein air.

Encore 2h de marche

ou 2 heures de dromadaires pour les plus faibles et notre périple se termine.

Le soir, désensablage des sacs et longue nuit dans un grand lit…

Mardi, nous reprenons la route et nous longeons la vallée du Drâa

en faisant quelques haltes pour déjeuner dans une famille berbère

et visiter la Kasbah de Tamnougalt.

Aïssam nous joue quelques notes de guembri

à l’intérieur de ce somptueux patio.

Cette Kasbah est en attente de fonds pour continuer la restauration.

Dernière soirée à Ouarzazate avec nos amis autour d’un excellent repas.

Mercredi, nous prenons le bus pour retourner à Marrakech,

4h30 de route à fond la caisse avec le Sebastien Loeb local. Nous arrivons entiers mais un peu secoués.

Notre dernier point de chute

est un beau riad dans la Médina.

Nous retournons sur la place Jemaa El Fna en début de soirée.

Malgré l’attentat meurtrier du 28 avril, la place grouille de monde,

le café éventré par la bombe est le point de mire de tous les passants, mais la vie continue, les touristes sont toujours aussi nombreux,

nous espérons comme tous les marocains que leur beau pays continuera à attirer toujours autant de monde.

Jeudi nous faisons quelques achats dans les souks,

mais le marchandage nous fatigue, les prix annoncés par les vendeurs tout sourire, frisent le ridicule et malgré leur : « Viens jeter un coup d’oeil la gazelle, plaisir des yeux, c’est pas cher, ici on casse la baraque… » on en a vite marre de passer un quart d’heure à négocier le prix d’un cendrier !!!

Dernière soirée au Maroc,

Karim le cuisinier du riad nous a préparé un délicieux couscous, mais cette fois c’est Lola qui ne se sent pas bien et bientôt l’appel des toilettes se fait urgent, certes c’est plus commode d’être malade dans la chambre cosy d’un riad qu’au milieu du désert, mais la tourista est fulgurante pour notre petite voyageuse…

Vendredi 6 mai, retour en France, nous transportons religieusement notre kilo de pâtisseries marocaines qui sera dévoré pendant le week-end…

Le Maroc est vraiment une destination que nous recommandons à tout le monde, nous avons préféré le calme du désert et le charme des villages de la région de Ouarzazate à la frénésie de Marrakech, mais nous sommes conscients que cette ville est unique en son genre et qu’elle mérite qu’on s’y arrête.

Une pensée particulière pour notre ami Aïssam

qui par sa bonne humeur, son dévouement, sa gentillesse, sa connaissance profonde de son pays nous l’a fait aimer et nous a surtout donné envie d’y retourner… Inch’ Allah !

4 mois plus tard…

Alors ça y est, l’heure du premier bilan a sonné… je vous l’avais promis, on va continuer à vous donner de nos nouvelles.

Nous avons revu beaucoup de monde, la famille d’abord, les amis proches, des aficionados du Meriguet-tour qui nous ont parfois accueilli avec une bouteille de champagne ou bien une chanson…

Il y a les gens très curieux qui nous posent des tas de questions et puis ceux qui sont juste contents de nous revoir, et il y a aussi ceux qui s’en foutent ! Pour le reste, rien n’a vraiment changé, ce qui nous fait ressentir une drôle de sensation, comme si nous avions vécu dans un monde parallèle pendant 20 mois, un monde où le temps est plus riche, mieux occupé, et semble s’étirer.

L’été fut bien rempli, nous avons doublé notre consommation de cigarettes, de bières et de rhum ( ben oui, il faut bien faire découvrir à nos amis français le bon goût de la Flor de cana !), nous avons traîné nos tongues dans différents concerts et festivals , nous avons mangé plus que de raison de la vraie bonne saucisse grillée et nous avons aussi et surtout emménagés dans un nouveau petit nid.

Nous avons donc retroussé nos manches dés le début juillet pour assurer à notre petite famille un nouveau logis dés que la bise sera venue. C’est dans la belle ville de Pézenas, que nous allons désormais habiter. Olivier retrouve avec plaisir ses racines, le poulain, les machous et les petits pâtés ! L’emménagement a eu lieu le 20 août, mais il nous aura fallu 2 bonnes semaines de plus pour venir à bout d’une montagne de cartons bien peu engageants…

Enfin voilà, nous étions fin prêts pour le 2 septembre, car oh date importante, aujourd’hui c’est la rentrée des classes. Fini le Cned, bonjour le collège pour Robin et salut le CM1 pour Lola. Dans l’histoire, c’est moi la plus stressée, (mais je me garde bien de le montrer), je fais confiance à mes petits aventuriers car se retrouver noyés dans une foule de 300 têtes inconnues, c’est pire que d’escalader le volcan Pacaya ! Mais bon, les enfants s’adaptent vite c’est bien connu, alors la rentrée 2010 s’est déroulée en douceur…

Bon, maintenant que la maison est rangée, que les enfants sont scolarisés, que la paperasse administrative est en cours de traitement ( quelle galère !!!), posons-nous et réfléchissons… Qu’allons-nous devenir ?

La question on nous l’a bien sûr posée 3500 fois. Mais nous, on a besoin de temps et on veut continuer à être libres. Alors il nous faut une activité sur mesure…

Le lien que l’on a tissé avec vous pendant ce voyage à travers notre blog va perdurer tout en évoluant.

Le “Meriguet-Tour” va devenir “Traits du monde” et sera une vitrine sur nos prochaines activités.

Nous préparons la publication d’un livre de photos (Olivier n’a que 18 000 clichés à trier ce sera donc très rapide). Et parallèlement à la sortie du livre, nous proposerons une expo toujours de photos, et peut-être de tableaux si mes tubes de peinture n’ont pas trop séchés…

La boutique qui jusqu’alors proposait des billets de tombola va bientôt s’étoffer et vous y trouverez des choses inédites et variées ayant rapport avec notre voyage bien sûr…

Des idées, ce n’est pas ce qui manque dans la famille Meriguet, alors restez en alerte, vous allez bientôt et encore entendre parler de nous !!!

30 mai 2010 : De New York City à Paris.

Dimanche 30 mai, notre grande traversée vers l’Est commence. New York est à 2700 km, autant dire que les journées à venir ne vont guère être passionnantes. La DS des enfants va chauffer ! Nous traversons le Dakota du sud, l’état de Laura Ingalls ( La petite maison dans la prairie )…

Nous sommes au cœur de l’Amérique, c’est vert, c’est plat, les villes traversées semblent fantomatiques. Pour couper un peu la route nous faisons un arrêt à Murdo

pour visiter un musée qui retrace l’évolution de l’automobile américaine.

Un grand bric à brac de véhicules

en tout genre mais aussi d’objets de décoration, de jouets, d’affiches, retraçant les avancées créatives des US.

Nous y voyons l’ancêtre de BEF, qui a permis à ses propriétaires d’arpenter tous les états américains pendant plusieurs années.

Pas mal.

Les états défilent, l’Iowa, l’Illinois, l’Indiana, l’Ohio, la Pennsylvanie et enfin le New Jersey.

Vendredi 4 juin, ça y est, nous arrivons aux abords de New York. Une fois n’est pas coutume, nous avons un super plan pour y séjourner avec le camping car. Un camping situé à New Jersey,

juste en face de l’île de Manhattan. Nous y trouvons un emplacement avec vue sur la statue de la liberté !

Une fois installés, nous sommes impatients de découvrir “La grosse Pomme”. Nous montons dans le cousin du RER qui nous transporte sur l’île de Manhattan.

C’est vendredi soir et l’un des musée phare de la city ouvre gratuitement ses portes. C’est parti pour 2h de visite du magnifique MoMA.

Les chefs d’oeuvre de l’art contemporain emplissent un espace très épuré où les tableaux, photos et sculptures des grands maîtres sont magnifiquement mis en valeur.

En sortant, nous prenons notre premier bain de foule new yorkais.

Est-ce la chaleur torride de ce soir de printemps ou le début de week-end qui attirent une foule si dense ? En tout cas, les rues fourmillent de monde.

Nous déambulons jusqu’à Time Square qui s’illumine peu à peu à mesure que la nuit tombe.

Nous marchons la tête en l’air, admirant les buidings qui se dressent de tout côté. Nous sommes dés nos premiers pas ensorcelés par le charme de cette ville.

Samedi 5 juin, la chaleur est étouffante, nous sortons dans l’après-midi pour une visite émouvante au cœur d’un autre quartier emblématique : Le World Trade Center.

Dés la sortie du métro, nous tombons nez à nez avec cet énorme trou, cet immense vide laissé par la disparition des tours jumelles. Tout le site est entouré de grilles mais nous pouvons apercevoir les travaux de reconstruction qui ont démarré. Partout des grues en mouvement s’affairent à la construction de la future tour de la liberté qui du haut de ses 1776 pieds (541m), en hommage à l’année de l’indépendance des Etats Unis, sera le symbole du renouveau de ce quartier et de toute une ville. Nous en profitons pour relater l’évènement des attentats aux enfants qui nous posent bien sûr un tas de questions sur les raisons d’un tel acte. Bien difficile de donner les réponses justes, la folie humaine sans doute ! Nous entrons dans le mémorial temporaire des victimes de la catastrophe. 9 ans déjà que le drame a eu lieu, mais l’émotion reste entière. Les murs du mémorial sont couvertes des photos des disparus, des films et photos retracent l’apocalypse de ce 11 septembre. Des témoignages sonores sont diffusés, des débris en tout genre provenant des avions sont exposés, on peut même y voir un morceau de structure métallique de l’une des tour, complètement vrillée sous l’effet de la chaleur du terrible incendie. Bref, on en ressort forcément bousculés.

Nous visitons ensuite le quartier de Wall Street,

encore tout un symbole ! Mais aujourd’hui c’est samedi, les traders se reposent et le quartier est plutôt calme.

Nous atteignons ainsi l’extrème sud de l’île où les buildings qui se dressent ici forment la fameuse “Skyline” de New York.

Dimanche 6 juin, grosse journée qui commence par la découverte du quartier de Harlem.

A l’origine, ce quartier destiné à une clientèle aisée est finalement devenu le fief principal de la communauté noire américaine. Nous ne venons pas ici par hasard, mais dans le but d’écouter un gospel dans une des nombreuses églises du quartier. Les mamies se pressent au premier rang, joliment endimanchées dans leur petit ensemble blanc et chapeautées d’une précieuse voilette. La chorale se met en place derrière les précheurs. Sur l’estrade l’orchestre est prêt et dés la première chanson, nous vibrons au rythme de ce formidable ensemble. On comprend aisément les paroissiens qui tout à coup se lèvent et esquissent quelques pas de danse, emportés par la chaleur des choeurs et la puissance du soliste. Les photos sont bien sûr interdites, il ne s’agit pas de spectacle mais bien de culte. Expèrience étonnante qui nous a donné la chair de poule. Nous poursuivons notre découverte du quartier

en flânant dans les rues à l’architecture bien particulière.

Quelques rues plus loin, nous atteignons Central Park,

le poumon vert de la ville. Cet endroit a été aménagé et paysagé, au moment de la création de la ville. Quelle riche idée d’avoir créé un si grand espace vert, un lac, une véritable forêt au milieu de cette jungle urbaine !

Tout au long des 4km du parc, nous croisons une multitude de joggeurs, cyclistes et promeneurs, nous regardons un match de Base ball,

nous traversons la foule rassemblée à l’occasion de la journée du Japon,

nous dégustons un bretzel, nous nous moquons du dancing un peu désuet des patineurs… Enfin bref, nous nous mettons dans la peau d’une famille new yorkaise, un dimanche ordinaire. L’orage menace en ce milieu d’après-midi et dés les premières gouttes de pluie, nous nous mettons à l’abris dans le modernissime Apple store.

Ici, une foule impressionante se bouscule pour essayer en toute liberté le fameux Ipad et tous les modèles de Mac exposés. Olivier est aux anges, et les enfants jouent un peu aux jeux vidéos sur écran géant. Mais la journée n’est pas terminée, nous continuons notre visite de la ville et arpentons les rues de Midtown,

une fois encore le nez en l’air !

Comme dans la chanson de Gainsbourg, nous fredonnons “C’est haut New York …New York USA …Oh c’est haut…”.

Nous faisons le tour des gratte-ciel qui ont été érigé en premier lieu pour affirmer le prestige d’une entreprise ou d’un groupe industriel c’est le cas du sublime Chrysler Buiding

de plus de 77 étages ou également pour assouvir le caprice d’hommes puissants d’avoir leur nom gravé en haut d’une de ses tours, n’est-ce pas monsieur Donald Trump !!! Un petit détour nous amène à la plus ancienne gare de la ville Grand Central Station

dont le prestigieux hall a servi de décor à de maintes scènes cinématographiques.

Nous descendons ainsi la 5ème avenue

jusqu’à l’Empire State Building, le plus haut édifice de la ville, 448m au bout de la flèche. L’édifice datant de 1931 est l’un des plus célèbre de la city, même King Kong l’a escaladé !

Les contrôles de sécurité sont drastiques pour entrer dans le bâtiment, le prix pour grimper jusqu’au sommet est déprimant, et nous nous préparons à faire 2 heures de queue… Mais finalement, la chance est avec nous, il n’y a pas un chat en ce début de soirée. A bord d’un des nombreux ascenseurs, nous mettrons à peine 1 min pour gravir 86 étages. Une fois en haut,

il ne nous reste plus qu’à admirer la vue 360 º sur toute la ville.

Alors que peu à peu

le soleil se couche,

les lumières de la ville s’allument,

les buildings se mettent à scintiller et leurs formes se découpent dans la pénombre.

Quel beau spectacle, New York tu nous fascines ! Il fait maintenant bien nuit, les enfants n’en peuvent plus, au total nous aurons parcouru plus de 16 km aujourd’hui à marcher dans la ville…allez encore un petit hamburger et on rentre !

Lundi 7, repos et shopping.

Mardi 8, c’est reparti pour une journée de folie. Le matin nous abordons 2 autres quartiers de la mégalopole, Greenwich Village et Soho.

Le contraste est frappant , ici pas de hautes tours, mais de petites maisons ou immeubles bas.

Beaucoup de petits restos et cafés jalonnent les trottoirs, également de nombreuses boutiques de mode et de déco. L’ambiance est plus relax. Certaines rues comme Greene Street ont une architecture bien particulière.

A 14 h, nous sommes dans la file d’attente pour embarquer sur Liberty Island. Là encore, contrôle de sécurité impressionnant. Nous embarquons pour aller voir de plus près l’emblème de la ville : Miss Liberty.

L’occasion de rappeler que c’est un artiste français (Auguste Bartholdi) qui réalisa ce monument offert aux États Unis d’Amérique en gage de l’amitié franco-américaine. L’île sur laquelle se dresse la statue est très petite et nous en faisons rapidement le tour. En plus d’apprécier cet monument ultra connu,

nous ne nous lassons pas d’admirer la vue sur l’île de Manhattan.

Nous réambarquons pour une autre île au lourd passé historique : Ellis Island.

C’est en effet ici que transitèrent tous les candidats européens à l’immigration du 19ème au début du 20ème siècle. Débarqués dans la salle des bagages, ils étaient ensuite oscultés par des médecins et étaient soumis à de petits tests d’intelligence.

Certains étaient recalés, d’autres mis en quarantaine pour se faire soigner, mais dans la majorité des cas, les immigrants qui débarquaient avec leur baluchon et qui avaient fuit une vie de misère ou de persécussion recevaient leur droit d’entrer pour le “nouveau monde”… Des ordinateurs permettent de faire des recherches sur tous les arrivants et de remonter une éventuelle lignée familiale. Pour notre part, aucun Meriguet ni Avenel n’est arrivé jusque-là !

Nous finissons la journée par un petit tour sur le magnifique pont de Brooklyn.

Mercredi 9, journée pluvieuse, journée shopping ! Le soir nous préparons les affaires, les valises sont sorties et dépoussiérées, cela sent la fin….

Vendredi matin, nous arrivons à Baltimore dans les bureaux du transitaire chargé du rapatriement de notre bon BEF. Olivier est seul autorisé à amener l’engin au port, nous quittons donc notre maison roulante avec un petit pincement au cœur. Les démarches sont rapides et assez simples. Nous allons ensuite louer une voiture pour finir notre périple américain. Vers 13h, à bord de notre vrombissante Dodge Charger,

nous arrivons à Washington. Nous prenons une chambre dans un motel pour nos trois dernières nuits sur le continent américain. La chaleur tropicale et sans doute le fait que nos esprits soient désormais tournés vers la France, nous plongent dans une semi torpeur qui ne nous incite pas trop à visiter la capitale ! C’est donc à bord de notre voiture de course climatisée que nous découvrons la ville.

Petit tour à la Maison Blanche,

au Washington Monument,

au Capitole

et devant tous les mémoriaux des présidents américains qui ont tous des allures de temples grecs. Cette capitale a vraiment des airs de ville de province, et certains quartiers respirent l’ambiance village. Autre intérêt majeur de la ville, une grande concentration de magnifiques musées. Notre choix se porte sur le musée de l’air et de l’espace,

très intéressant avec de nombreux modéles d’avions et de modules satiaux exposés.

Lundi 14 juin, Lola souffle sa 8ème bougie

et nous nous préparons au grand départ. Retour à New York, notre avion ne décolle qu’à 23h50, la journée va être longue…

Enfin voilà, nous y sommes nous embarquons dans notre airbus de la compagnie XL airways.

Contrairement au nom de la compagnie, les places sont loin d’être XL et Olivier a du mal à caser ses grandes jambes. Vol de nuit, nuit de folie ! 7h à se tortiller pour essayer de trouver une position confortable et espérer s’assoupir quelques instants. Les enfants y parviennent et dorment quelques heures. A 5h00, c’est petit déjeuner et une heure plus tard, nous atterrissons à Roissy. La plus étrange des premières sensations est de comprendre tout ce qui se dit autour de nous ! Avec le décallage horaire il est maintenant plus de 13h à Paris , nous sortons un peu déboussolés et assomés par le voyage, les enfants ont un sourire jusqu’aux oreilles, contents d’être rentrés et nous les parents ? Et bien on vous le dira plus tard …

Nous passons quelques jours à Montesson chez nos amis voyageurs la famille Lebourg avec qui nous avions partagés plusieurs mois sur les routes argentines et chiliennes, Isa nous attend à l’aéroport, c’est super pour nous d’être ainsi accueillis. Nous retrouvons avec un immense plaisir toute la famille et partageons encore avec eux quelques histoires de voyage.

C’est maintenant le temps des retrouvailles, des bons repas, des récits… On atterri en douceur, je crois qu’il va nous falloir un certain temps durant lequel nous allons essayer de ne pas prendre 10 kilos en abus de fromages, pains, charcuteries et autres gourmandises…

Douce France…Cher pays de mon enfance…

Ceci est donc notre dernier récit de voyage, mais dans quelques temps on vous dira où on en est dans nos têtes et dans nos vies c’est promis.

MERCI.

Traits du Monde : Le troisième tube …

 

Et non, on ne va pas se quitter comme ça !!! On vous a préparé une petite surprise pour la fin…

Pour vous récompenser de votre assiduité au Meriguet-tour, pour vous remercier de vos messages et vos commentaires qui nous ont tenus compagnie et nous ont permis de garder le lien avec vous tous.

Pour vous dire que même si le voyage touche à sa fin, l’aventure n’est pas terminée, qu’il y aura on espère une exposition de photos, peut-être même un livre de nos 20 mois de vagabondage, et que la marque Traits du monde on le souhaite verra le jour affaire à suivre …

Et puis il y aura encore un récit de notre visite de New-York, et de notre retour…

Alors en attendant, voici notre dernière création sonore et visuelle.

OUH OUH…OUH OUH OUH OUH….

[MEDIA=18]

 

15 mai 2010 : L’Ouest suite et fin.

Samedi 15 mai, aujourd’hui nous nous préparons à faire une longue randonnée au milieu d’étroits canyons.

12 km de marche nous attendent.

Les enfants sont motivés par le défi !

Ce n’est pas une balade ordinaire, c’est beaucoup plus drôle que cela.

L’étroitesse du Little Wild Horse Canyon,

nous oblige à mettre les pieds au mur, les éboulements de rochers nous forcent à escalader,

la présence d’eau trouble nous mène à construire des ponts de fortune

ou bien à enlever nos chaussures pour traverser les cavités innondées.

Les enfants s’amusent et marchent d’un bon pas,

les 12 km sont passés presque inaperçus.

En plus le soir nous bivouaquons en pleine nature et cela fait du bien !!!

Dimanche 16, direction la Vallée des Goblins.

Drôles de formations sabloneuses qui ressemblent à des champignons.

Le site nous sert de terrain de jeu et de danse pour un clip en préparation …

(Nous remercions au passage nos amis Dan et Marilena pour l’info sur ces 2 sites oubliés des guides.)

Lundi grosse journée de route pour atteindre Vernal, la cité des dinosaures. Nous commençons par le musée de la ville.

Comme toujours, le musée est vraiment agréable et très bien conçu. Les enfants peuvent jouer les paléontologues

et répondre à de petits tests sur les dinosaures.

Nous faisons un saut dans le passé de quelques millions d’années pour retourner au temps de ces grosses bébêtes fascinantes.

Mais attention,

certaines maquettes grandeur nature semblent presque vivantes…

Le soir, nous allons admirer de magnifiques et nombreux pétroglyphes

découverts par une famille dans leur propriété. Nous admirons les tracés gravés à même la roche,

certains dessins sont vraiment détaillés.

Les tribus indiennes qui peuplaient ces territoires comptaient parmi elles de grands artistes.

Mardi, nous continuons notre voyage dans le passé et entrons dans le Dinosaure National Park.

Ici ont été découverts d’importants gisements d’os et de fossiles de dinosaures. Malheureusement la carrière dans laquelle se trouve la majorité des ossements est fermée au public pour travaux. Mais malgré tout nous aurons quand même accès à quelques os fossilisés pris au piège dans les parois d’une falaise.

Le ranger qui nous accompagne nous montre tour à tour une colonne vertébrale,

un fémur, des ossements de pieds.

Les ossements sont gigantesques et même si ils ne sont pas entiers,

cela nous donne un bon aperçu de la taille de ces monstres. Ainsi nous caressons des fémurs de diplodocus, drôle de sensation…

Notre travail d’apprentis paléontologues ne s’arrête pas là, nous filons vers un autre site, le Red Fleet State Park

où l’on peut voir des empreintes de dinosaures incrustées dans le sol.

Le lac étant à cette saison encore assez haut, nous voyons seulement quelques traces, une dizaine, mais c’est assez impressionant et un peu comme si les bébêtes venaient juste de passer,

alors que en réalité, 60 millions d’années nous séparent…

Sur le chemin du retour, un charmant reptile bien réel celui-là nous coupe la route !

Notre route continue,

nous quittons les paysages de canyons et de roches striées et colorées pour retrouver un paysage plus montagnard.

Les pentes des montagnes se couvrent peu à peu de sapins et l’air se rafraîchit sensiblement. Quelques miles plus tard,

nous quittons l’Utah pour entrer dans le Wyoming.

Cet état se revendique comme étant celui des cow-boys.

A Jackson, charmante station de ski,

les façades des magasins sont toutes en bois et affichent un goût certain pour le trophée animalier en tout genre.

Peaux de loup, d’ours ou de bisons en guise de tenture murale ou de descente de lit, tête d’élan empaillée, ou lion de montagnes menaçant à poser en haut d’une commode. Bref, ici ce n’est pas de la peluche que l’on vend, c’est du vrai !

Le samedi matin, sous la neige

nous nous hasardons sur la place du village où a lieu la foire aux bois !

Des milliers de bois de toutes tailles et de toutes formes sont présentées aux passants.

Certains bois d’élans ou de cerfs se négocient à plusieurs centaines de dollars et certains sont même vendus aux enchères.

On repère les connaisseurs qui soupèsent, caressent et observent les bois dans tous les sens.

Apparemment, vue la quantité de bois exposés, les populations de cervidés doivent être importantes dans le coin !

Allons voir ça de plus près…

Samedi 22 mai, nous entrons dans le parc du Grand Teton .

Le parc compte une multitude de pics granitiques sculptés par les glaciers, et le plus haut, “Le “ grand teton culmine à plus de 4 130m.

En ce début d’aprés-midi, le temps est à la neige et ne nous invite pas à la randonnée. Nous restons à l’abris dans BEF et roulons quelques kilomètres à la recherche d’animaux. Nous ne tardons pas à croiser un troupeau de bisons qui nonchalament traversent la route devant nous.

Les petits beaucoup moins bien protégés du froid que leurs parents dans leur épaisse fourrure, suivent d’une démarche hésitante. Après ce petit intermède animalier,

nous nous mettons au vert dans un des campings du parc pour finir les dernières évaluations de l’année. Ce qui veut dire vacances pour toute la famille, sourires pour les enfants et soulagement pour les parents !!! Ainsi se termine notre deuxième année d’enseignement à distance, l’avenir nous dira si l’expèrience aura été concluante… Le soir nous regardons la neige tomber,

bien au chaud dans notre petit logis et plaignons les campeurs dont les tentes se couvrent peu à peu d’une belle couche de poudreuse.

Dimanche matin nous nous réveillons sous le soleil. La nuit a été froide, – 5º, le chauffage a marché toute la nuit et la température intérieure est assez clémente. Nous traversons le parc sous le soleil

et admirons les sommets blanchis

et les lacs en parties gelés .

Vers 16h nous atteignons notre ultime étape de ce grand ouest américain : Le parc de Yellowstone.

Nous avions hésité à monter jusqu’ici, à un moment de notre voyage c’est posée la question, on traverse les states par le nord ou par le sud ? Le Sud nous tentait, le Nouveau Mexique, le Texas,la Louisiane… Et au Nord, le seul attrait était ce fameux parc de Yellowstone. Finalement, l’appel de la nature nous a fait opter pour le Nord et à ce stade du récit, je peux déjà dire que nous n’avons pas regretté ce choix.

En 1871 Yellowstone est devenu le premier parc national. Le parc couvre plus de 9 000 km2 et est un concentré de richesses et de curiosités naturelles. Premièrement, nous allons découvrir la zone volcanique. La moitié du parc est en fait un cratère de volcan géant qui a explosé il y a fort fort longtemps, mais dont l’activité est encore bien présente partout. La moitié des geysers du monde se trouvent ici. Le Old Faithful est l’une des curiosités du parc,

ses éruptions sont régulières et le spectacle a lieu environ toutes les 90 min. Tout autour se dessine un immense bassin de geysers plus ou moins importants et actifs, mais en tout cas, les fumeroles s’élèvent de tous les côtés.

Lundi matin, nous nous réveillons sous 10 cm de neige

et les prévisions météo ne sont pas encourageantes. C’est donc les pieds dans la neige que nous continuons notre découverte du parc.

Même si la dernière éruption est très ancienne, l’activité volcanique reste importante et les phénomènes géothermiques sont nombreux. Grâce aux parcours aménagés,

nous circulons autour des sources d’eaux chaudes, qui nous dévoilent, lorsque le soleil est présent, une palette de couleurs des plus lumineuses.

En effet, les sédiments déposés par les eaux sulfureuses forment un contour orangé,

les bactéries qui se développent dans ces eaux chaudes sont rouges et les algues présentes dans les petits filets d’eau plus frais sont d’un vert éclatant.

Quant à l’eau elle est d’une limpidité telle, que le bleu qu’elle reflète est presque irrél.

Malheureusement, Olivier maudit les nuages qui nous gâchent le spectacle et l’empêchent de réaliser des clichés fidèles à la magie des couleurs…

Nous avançons ainsi d’un point d’intérêt à un autre, surplombant les bassins,

écoutant les crachotis et les bouillonements,

regardant les bulles de boue, et reniflant les fumées sulfureuses…

Le lendemain nous nous réveillons à nouveau sous 10 cm de neige, mais cette fois le ciel est moins bouché. Aujourd’hui au programme, nous avons décidé de traquer les animaux et de faire notre safari photo.

La diversité de la faune et la présence au sein du parc de 5 espèces de gros mammifères attisent notre curiosité. Jusqu’à présent nous avons vu beaucoup de bisons

et de très près parfois,

de nombreuses biches, des antilopes, mais il manque à notre palmarès, les ours (l’ours noir et le grizzly), les “Mooses” ou orignaux, les loups et les Big Horn Sheep (genre de gros mouflons). Comme toujours, les rendez-vous avec la faune ne se prennent pas, il faut juste compter sur sa bonne étoile. Alors c’est parti, Olivier roule à 30km/h et nous ouvrons tous nos mirettes. Finalement, la traque ne sera pas si compliquée, car dés qu’il y a un animal en vue, une dizaine de voitures sont garées sur le bord de la route et les photographes suréquipés campent en première ligne.

Nous admirons donc ainsi notre premier ours noir, à 100m de nous.

En chemin nous faisons halte à Mammoths Country, la zone la plus au nord du parc et d’après nos guides, la zone volcanique la plus instable d’Amérique du nord. Les cascades de sources chaudes

y ont créé un paysage fantastique

de terrasses et bassins,

cette fois le soleil étant de la partie,

les couleurs explosent.

Le safari continue, jusque dans la vallée. Nous verrons ainsi tout au long de cette journée, 2 ours noirs dont une maman et son petit,

un orignal,

une jolie marmotte,

un coyotte,

une femelle mouflon et son bébé,

quantité de bisons,

de cerfs, de biches

et d’antilopes .

Nous n’avons pas encore fini d’explorer toutes les richesses du parc et le troisième jour sera consacré au canyon façonné par la Yellowstone River.

Paysage sublime,

la palette de couleur varie du jaune à l’ocre rouge,

et les 2 cascades ponctuent le canyon.

Décidément ce parc est un enchantement, nous allons avoir du mal à quitter cet endroit. Les enfants comme dans tous les autres parcs nationaux, deviennent Junior Ranger mais cette fois,

il y a remise de diplôme officielle !!!

En plus, la chance est avec nous, car trois loups surgissent sur le bord de la route

et un peu plus tard nous observerons un bon gros pépère grizzly.

Jeudi 27 mai,

nous laissons derrière nous la magie de Yellowstone pour entrer dans la mythique ville de Cody.

La ville a été baptisée ainsi en hommage à l’un de ses plus célèbres citoyens William Cody dit Buffalo Bill. Encore une ville bien typée farwest,

avec en prime un petit village joliment reconstitué

de vieilles maisons de pionniers

et de trappeurs .

Vendredi, nous poursuivons notre route cette fois direction plein Est et faisons un léger détour pour faire le tour de la Devil’s Tower,

un promontoire volcanique de près de 400 m de haut,

posé-là, en plein milieu de nulle part.

L’érosion découpe le long de ses parois, de curieuses bandes verticales assez régulières.

Samedi, nous atteignons le Dakota du sud, pour voir un autre monument national, sans doute l’un des plus vénéré des américains : Le Mont Rushmore.

L’idée ambitieuse d’un homme (Doanne Robinson) de vouloir immortaliser dans la roche des visages d’hommes illustres de l’histoire des Etats-Unis a vu le jour grâce au génie d’un sculpteur Gutzon Borglum (entre autre élève d’Auguste Rodin) et l’énergie de plus de 400 ouvriers. 14 ans ont été nécéssaires pour venir à bout de ce projet colossal. Après plusieurs essais et maquettes, le choix de la sculpture s’est orienté vers le visage de 4 présidents qui représentent la création, l’indépendance,l’unification et l’expansion des Etats-Unis d’Amérique. La place vedette revient au premier président, Georges Washington, à ses côtés, Thomas Jefferson, à sa droite Théodore Roosevelt et enfin, Abraham Lincoln.

Les sculptures taillées dans le granite, ont été ébauchées à la dynamite et au marteau piqueur puis finalisées au marteau pneumatique et au fleuret.

Plus que partout ailleurs, nous ressentons dans ce lieu le patriotisme incroyable des américains et leur fierté d’appartenir à cette nation.

Ainsi s’achève notre tour du grand ouest, nous ne pouvons que le conseiller à tous les voyageurs, même si l’american way of life nous a un peu dérangé parfois, même si les bivouacs sont un peu compliqués, même si la vie est un peu plus chère, au final tous ces parcs nous ont enchantés, nous en avons vraiment pris plein les yeux !

Notre retour prévu en juillet va être sensiblement avancé, BEF accuse des signes de fatigue, les freins arrières sont au bout du rouleau et comme les pièces nécessaires ne sont pas disponibles ici, cela implique beaucoup de frais pour les faire venir de France et effectuer les réparations. A ce stade du voyage, le jeu n’en vaut plus la chandelle, nous optons pour la solution la plus sage : rentrer en France ! La consigne du garagiste étant de rouler le moins possible, nous faisons une croix sur le Canada et décidons de rouler prudemment jusqu’à New-York (2700km à l’Est) BEF embarquera le 17 juin de Baltimore et nous, nous nous envolerons vers de nouvelles aventures françaises, le 14 juin prochain…

Article suivant …

23 avril 2010 : Plein la vue !

Le Meriguet-tour reprend la route à 4, nos prochaines destinations sont essentiellement des rendez-vous avec la nature dans le Sud Ouest américain, la terre des pionniers, des indiens et des cow-boys…

Ici, comme dans de nombreux endroits sur notre belle planète, les facéties des mouvements terrestres ont façonné de bien étranges paysages et ce depuis des millions d’années. Le plateau du Colorado fait partie de ces endroits où les éléments se sont déchaînés, et qui ont subit de multiples transformations au fil des ères. Aujourd’hui il en résulte un ensemble de paysages extraordinaires, un dédale de canyons, un nombre infini de falaises aux nombreuses strates colorées, des rochers de toutes formes, des arches, des dunes de sable pétrifié… Bref, un régal pour les yeux, mais un casse tête pour la narratrice que je suis, alors cet article sera surtout visuel, un maximum de clichés pour que vous ayez un petit aperçu de la beauté de ces grands espaces.

Rendons hommage aux américains qui ont vite pris conscience de la valeur inestimable de tels panoramas et qui ont dés le début du 20ème siècle instaurés ce système de parcs nationaux qui protègent et permettent aux visiteurs de découvrir ces trésors naturels.

Premier parc national sur notre route : Zion

S’il existe des endroits sur terre où l’on se sent bien, où la nature dégage une énergie positive palpable, incontestablement Zion en fait partie.

Falaises colorées,

cascades,

canyon creusé par la Virgin River

( si paisible qu’on l’imagine mal en train de sculpter la roche).

Olivier et Robin feront la randonnée phare de ce parc,

le Angel Landing trail

qui les fera marcher sur la crête d’une montagne

pour atteindre un des pics du parc.

Robin se souviendra longtemps de cette petite grimpette avec son papa !

Deuxième escale, Bryce Canyon,

le parc est situé à plus de 2500m d’altitude et nous retrouvons la neige fraîchement tombée.

Ici, le spectacle se situe dans un amphithéatre naturel,

où se dressent majestueusement les Hoodoos ou cheminées de fées.

Au coucher du soleil, les teintes orangées de ces parois de grès érodées sont criantes de beauté.

Le lendemain nous descendons dans l’amphithéatre

pour marcher au milieu de ces formes surnaturelles que le vent et l’eau continuent de transformer.

Les indiens qui peuplaient ces territoires voyaient dans ces formations,

un peuple de démons pétrifiés pour leurs méfaits et c’est vrai qu’en les regardant bien, on devine des animaux, des personnages bien étranges…

Nous rejoignons ensuite le Lac Powell,

juste une petite étape pour visiter Antelope Canyon une autre oeuvre d’art naturelle.

Ce “Slot” canyon, très étroit est situé sur le territoire des Indiens Navajo et pour y accéder un tour guidé est obligatoire.

30 dollars par personne pour 1h de visite, durant laquelle nous aurons un mal fou à circuler vu le monde qui s’y presse,

ce n’est pas ce qu’on appelle une bonne affaire ( en tout cas pour nous les touristes !). Mais l’endroit est sublime,

l’étroitesse des parois du canyon

et ses formes tarabiscotées

créent un jeu de lumière tout à fait magique.

Encore plus beau en photos…

Autre séance photo au Horseshoes Bend, où la rivière prend des allures de fer à cheval.

Vendredi 30 avril, nous atteignons en fin d’après-midi, Grand Canyon.

Sans aucun doute le plus connu des sites de l’Ouest américain.

Le fleuve Colorado a creusé ici, non pas le plus profond (1600m), ni le plus large (29 km), ni le plus long des canyons (456 km), mais probablement le plus Grand.

Premier point de vue en haut de la WatchTower,

une magnifique tour construite en 1932 sous le modèle des tours de guet indiennes.

Nos yeux se perdent dans l’immensité de ce panorama

et c’est la sensation que nous éprouverons à chacun des points de vue qui jalonnent la route panoramique.

Nous ne ferons pas de grande randonnée dans ce parc, on est forcément attiré par le fond du canyon , mais pour y descendre,

cela veut dire 2 jours de marche aller retour plus un permis de camper sous réservation…

Alors on oublie le fond et on observe ce géant de haut .

Les enfants sont motivés par leur programme de Junior Ranger,

ils collectent les indices pour les questions et sont très attentifs aux traces laissées par la faune et d’une façon générale par tout ce qui les entourent.

Une sympathique rencontre avec un couple de français en vacances permettra à Olivier et aux enfants de leur emprunter leur Ford Mustang de location et de faire vrombir le moteur de cette voiture de légende sur les routes du parc.

( Un rêve de plus exaucé pour Olive ).

Nous poursuivons notre périple en faisant un petit détour jusqu’aux villes de Williams et Winslow

pour faire poser BEF sur la mythique route 66.

La mother road n’existe plus que par tronçons et les villes qu’elle traversait au temps de son égémonie sont aujourd’hui des vitrines pour touristes. Mais bon, on est comme ça nous, on aime les clichés !!!

Chemin faisant, nous poussons jusqu’à Sedona une ville paisible entourées de splendides montagnes rouges.

Nous traversons ensuite une réserve indienne,

celle des indiens Hopi. Toujours en quête d’artisanat et curieux de voir le travail de ces hommes et femmes qui perpétuent les traditions de leurs ancêtres, nous visitons les petites boutiques et les coopératives artisanales. La transition est brutale, les maisons sont des masures,

les conditions de vie sont dures, les réserves sont situées en plein désert on se croirait d’un coup revenu au Mexique.

Mercredi 5 mai , nous approchons d’un des sites qui nous fait rêver

et qui symbolise pour nous les paysages de western de notre enfance : Monument Valley.

Nous sommes à nouveau sur le territoire des indiens Navajo, pour qui cette terre est sacrée. Une piste de 30 km serpente au milieu de ces promontoires rouges incroyablement beaux.

Nous sommes ridiculement petits

au milieu de ce décor qui se perd à l’infini.

Nous ne nous lassons pas d’admirer le spectacle,

c’est vrai ce paysage est inouï de beauté

et on attend avec délice que le soleil couchant fasse flamboyer ces imposantes formations.

Jeudi, la tournée des parcs se poursuit et nous atteignons Mesa Verde en fin de journée. Le parc fermant assez tôt et le camping étant fermé, nous rebroussons chemin et passerons la nuit sur le parking du Wall Mart local.

Ce n’est pas ce qu’on appelle un bivouac de rêve, mais au moins on est à peu près sûrs de ne pas se faire déloger pendant la nuit. Dés le lendemain matin nous retournons à Mesa Verde

et réservons une visite guidée avec un Ranger. Dans ce parc, les Anasazis ancienne tribu indienne ont édifié de très étranges demeures. Ils ont utilisé les falaises et enclaves naturelles pour y bâtir des habitations troglodytes.

Nous visitons la plus inaccessible de ces habitations : Balcony House. Une échelle de 10 m

nous permet d’atteindre le premier ensemble de bâtiments construits à flancs de falaise.

Ensuite nous passons dans de petits tunnels pour atteindre les différentes pièces. Apparemment la taille des indiens étaient à peu près celle de Robin et Lola, ce qui explique l’étroitesse des passages.

Visite de Cliff Palace

le plus grand ensemble d’habitations.

La raison du départ de ce peuple vers la fin du 12ème siècle reste une énigme pour les archéologues.

Samedi 8 mai, nous atteignons la touristique ville de Moab. Située au carrefour de plusieurs parcs, elle constitue une étape quasi obligatoire. Nous nous mettons au vert pendant le week-end dans un camping pour faire une pose bien méritée après ces derniers 15 jours surbookés.

Ça fait du bien aussi de ne rien faire !!!

Lundi 10, nous entrons dans le parc de Arches.

Petit coup de coeur pour ce parc.

Ici sont référencées plus de 2000 arches de pierre.

Encore un joli boulot de dame érosion. Certaines sont un peu dissimulées dans les falaises,

certaines sont minuscules,

certaines sont doubles,

certaines sont épaisses,

certaines sont immenses et semblent pouvoir s’effondrer à tout instant

et certaines sont posées au milieu d’un cirque naturel,

comme l’oeuvre d’art d’un brillant artiste. C’est le cas de Delicate Arche, une grimpette de 5km permet de l’atteindre et une fois à ses côtés,

on est envouté par le spectacle. On attendra courageusement le coucher de soleil dans un vent glacial, mais on ne regrettera pas notre patience.

Mardi 11, je souffle ma 39ème bougie dans un resto de Moab, pas excellent, mais bon on est aux USA, il ne faut pas être trop difficile !

Mercredi 12, nous entrons dans Canyonlands.

Rencontre entre le Colorado et la Green river qui ont façonnés un paysage au dénivelé fascinant.

Il y a véritablement 3 étages,

Island in the Sky tout en haut,

puis le plateau du White Rim 800m plus bas et enfin les lits des 2 rivières encore plus bas.

La vue la plus spectaculaire se trouve au Dead Horse Point.

C’est dans ce décor qu’a été tourné une partie du film Thelma et Louise.

Vous l’aurez compris, on en a pris plein les yeux pendant ces 20 derniers jours et ce n’est pas fini, nous continuons la tournée des grands parcs et des espaces infinis. Nous n’avons pas beaucoup de contact avec les américains, nous attisons parfois leur curiosité, mais la conversation est souvent brève. Sinon le pays est vraiment très (trop ?) cadré et nous regrettons la liberté latine. Les enfants balbutient leurs premiers mots d’anglais et leur oreilles commencent à se faire au doux accent américain…

Nous profitons de cet article, pour saluer l’initiative de notre ancien colocataire aux US Stéphane Liard (auteur des quelques phrases ci-dessous) et pour remercier également Stéphane Poulat notre triathlète préféré de s’être prêté au jeu…

Et Oui, rien n’arrête le Meriguet Tour !

Ce week end Triathletor (Stephane Poulat) participait à une course à Sommières, avec comme annonceur le Meriguet Tour en grosses lettres sur son vélo.

Voici les photos exclusives avant la diffusion de la course sur Sport + en fin de mois (mercredi 26/05 à 16h15 et jeudi 27/05 à 09h30 et minuit).

Et devinez qui a gagné ? Notre champion bien sur !

Après 1km900 de natation, 90 km de vélo, 21 km de course à pied, le tout sous un puissant mistral, en seulement 4h 01 et plus de 6 minutes d’avance sur le 2eme.

A n’en pas douter, le Meriguet Tour lui a donné des ailes !!! (plus un petit peu d’entrainement je crois)

Un grand merci à Ingrid et Albert qui ont réalisé en un temps record les flocages. Sans eux, il aurait fallut utiliser du tippex ou un marqueur et ça aurait dommage, surtout pour le beau vélo (spéciale dédicace à Triathlétor !!).

Un autre grand merci au reporter Angie pour ses superbes photos.

A bientôt pour de nouvelles aventures et ENCORE BRAVO AU CHAMPION !

Article suivant …

8 avril 2010 : Nature et démesure.

Jeudi 8 avril, en attendant nos vacanciers, nous faisons un saut à Napa Valley,

au nord de San Francisco. Cette prestigieuse région viticole compte de nombreux domaines et Olivier a l’un de ses amis qui y travaille et est installé ici. Nous lui rendons une courte visite et passons une excellente soirée chez lui avec sa petite famille.

Dégustation de vins pour les plus grands et soirée WII pour les plus jeunes…

Vendredi matin, Fred emmène Olivier faire de belles photos dans la vallée qu’il connait parfaitement.

Mais l’heure est arrivée de nous rendre à l’aéroport pour y accueillir notre copain Stef et sa “petite” Elisa. Voilà 18 mois que nous ne nous sommes pas vus, et les retrouvailles sont chaleureuses.

Elisa que nous avons quitté enfant est presque une jeune fille, mais tout de suite les enfants retrouvent leur complicité . Allez, on entasse les valises dans le ccar et en avant…

Après un petit tour rapide au Golden Gate,

nous nous mettons en quête de notre bivouac. La tâche est difficile, pourtant les parkings sont nombreux et gigantesques dans cette ville, mais personne n’est autorisé à y passer la nuit. Nous profitons quand même des aménagements prévus sur les aires de jour pour faire notre premier dîner à 6

et organiser le ccar pour le couchage. Ensuite, nous trouvons un parking devant un bâtiment qui semble fermé et nous garons BEF entre 2 autres véhicules pour nous fondre dans le décor. Avec 9 heures de décalage horaire, Stef et Elisa tombent vite dans un profond sommeil… Le réveil sera lui matinal et inoubliable : à 5 h du mat, une voiture de police nous projette un projecteur ultra puissant dans le pare-brise tout en nous vociférant à l’aide d’un haut-parleur : “ You can’t stay here, it’s a private property you have to leave… I’ll come back in 5 minutes “ ( en un mot : DEGAGEZ !!! ) Olivier ne sachant plus s’il s’agit d’un rêve ou d’un film de gangster saute dans son pantalon et démarre BEF en un temps record… Bien sûr tout le monde est réveillé et passées la première frayeur, la colère et les injures, ne reste que le côté cocasse de la situation !!!

Aujourd’hui, nous avons un programme bien chargé, qui commence par la découverte du quartier chinois.

Chinatown est plus qu’un simple quartier, c’est une ville dans la ville. L’entrée se fait par la porte du dragon…

la communauté chinoise immigrée depuis la ruée vers l’or a obtenu le droit de vivre ici après maintes discriminations et au prix de nombreux sacrifices. Aujourd’hui, elle affiche clairement ses origines,

parle dans sa langue natale et semble être une entité à part entière de San Francisco. Nous déjeunons dans un bon restaurant

et goûtons aux fameux fortune’s cookies,

les petits gâteaux enroulés autour d’une prédiction…

Nous continuons notre visite de la ville, toujours à pied,

tantôt sous une petite averse, tantôt sous un rayon de soleil. Après le quartier chinois, nous voici en Italie,

puis nous accédons aux escaliers qui mènent à la Coït Tower .

De là-haut, nous avons une vue panoramique sur toute la ville.

En redescendant, nous longeons les quais animés de la ville,

l’occasion d’admirer de loin la célèbre prison d’Alcatraz.

De retour au ccar, le problème se repose : où allons nous dormir sans risquer de nous faire déloger comme de vrais criminels ? C’est dans le quartier le plus chic de la ville que nous décidons de nous poser, en espérant que personne ne nous dénoncera !!!

Dimanche 11 avril, nuit parfaite, rien à signaler, nous saluons gentiment les gens du quartier qui font faire un peu exercice à leurs jolis toutous et qui semblent juste un peu surpris de voir un ccar ici !

La pluie se met à tomber, mais tant pis, nous enfilons notre KW , nous ne voulons pas quitter la ville sans en avoir parcouru l’une de ses rues les plus emblématiques : Haight street.

Haut lieu du mouvement hippie, la rue à l’architecture colorée et hétéroclite regorge de boutiques dédiées à la gloire des années 70, du Flower power et de la Beat Generation…

Nous quittons ensuite San Francisco en étant convaincus d’avoir trouvé-là une des villes qui nous a le plus fasciné durant ce voyage. Nous traversons la baie en empruntant le Bay Bridge,

immense pont à 2 étages, pour nous retrouver à Oakland. Grâce à un réseau bien ficelé dans le monde du basket, nous avons réussi à dégoter 3 places pour le match NBA de ce soir qui oppose les Golden Warriors d’Oakland aux Thunders d’Oklaoma city.

Nous achetons 3 autres places et entrons dans le stade. Il faut nous séparer, car les 3 invitations laissées gracieusement à notre intention par Ronny Turiaf,

joueur français de Oakland, donnent accès à des places haute catégorie et notre budget ne nous permet pas d’acheter les 3 mêmes…

Tant pis, on échangera les groupes à la mi-temps. Le spectacle va durer 3 heures et nous sommes propulsés au cœur même de la machine magnifiquement huilée du show à l’Américaine . A chaque temps mort, une animation, lançage de pizzas ou de tee-shirts qui met le public en liesse, démonstration de danse ou d’acrobatie,

concours de lancers francs, avec musique à fond, vidéos, pubs, jinggles qui incitent le public à faire un maximum de bruit… En plus, nous assistons à un bon match avec en prime la victoire d’Oakland, la soirée est un succès.

Nous trouvons même un parking de supermarché qui nous accepte pour la nuit, Stef n’est pas trop rassuré, mais il ne nous l’avouera que le lendemain !

Lundi 12, notre frigo ne fonctionne plus, direction un atelier de ccar, qui juste pour un bilan nous demande 130 dollars. (Ceci étant dit en passant, car je ne peux pas me permettre de faire la liste de tous les prix honteusement élevés que nous croisons en chemin…) Enfin, nous avons bien compris que ici, si tu n’es pas content… tu te casses ! Alors, c’est résignés que nous passons à la caisse et nous allégeons notre bourse de 90 dollars car finalement, il s’agissait juste d’un bon dépoussiérage !

La pluie ne nous a pas quitté et plus nous avançons vers notre premier grand rendez-vous avec la nature, plus la température se rafraîchit transformant la pluie en petits flocons de neige…

Le parc national de Yosemite est temporairement inaccessible aux véhicules non équipés de chaînes. Nous rebroussons chemin vers un beau camping perdu dans la forêt en attendant que la météo soit plus clémente.

Dés le lendemain après-midi, les routes sont dégagées

et nous entrons dans le parc de Yosemite.

C’est notre premier parc national américain et nous allons vite en apprécier l’organisation top niveau. Nous achetons un pass annuel qui nous donne un droit d’entrée illimité dans tous les parcs nationaux. Ensuite, les cartes et dépliants nous indiquent précisément tous les sentiers de randonnée, leur durée, leur niveau de difficulté, les sentiers sont très bien balisés et si toutes ces infos sont incomplètes, les “Supers” Rangers sont là pour répondre à toutes nos questions !!! Le parc de Yosemite est une ancienne vallée glaciaire,

caractérisée par des immenses falaises de granites taillées et sculptées au fil des millénaires par les mouvements des glaciers .

Le Half Dome

et

EL Capitan

en sont les 2 monts emblématiques. Vous ajoutez à ces géants de pierre, des cascades vertigineuses

et des séquoias immenses

et vous avez une petite idée de la grandiosité de ce parc. L’air est frais, et les restes de neige apportent une blancheur contrastante avec le bleu du ciel et le vert des arbres. Nous réservons notre place dans l’un des campings bien équipés du parc et les garçons n’attendent pas une seconde pour allumer le feu pour la grillade du soir…

Chaque emplacement de camping possède sa bear box, autrement dit sa boîte anti-ours… L’ours noir est la mascotte du parc, et il a la fâcheuse habitude de s’approcher des campings la nuit lorsque des odeurs de nourriture lui chatouillent les narines… La menace doit être prise au sérieux, partout sont affichées des photos d’ours en train d’ouvrir les portières de voiture aussi facilement qu’une boîte de conserve… Nous sommes priés de ne laisser aucune trace de nourriture à l’extérieur et de ranger dans notre Bear box tout ce qui pourrait inciter l’animal à nous rendre visite… La nuit sera glaciale, mais à 6 dans le ccar nous nous tenons chaud et nous ne déplorons aucune griffure suspecte sur le capot !!!

Le lendemain nous explorons le parc à pied.

Certains sentiers sont fermés à cause de la neige, mais malgré le froid, les visiteurs sont déjà nombreux à parcourir le site. Nous pistons des traces d’ours dans la neige,

nous rêvons devant des vues imprenables, nous pique-niquons dans la forêt, nous levons haut la tête pour voir le sommet des arbres,

nous admirons notre reflet et celui des monts de granit dans le Mirror lake

et nous rentrons fatigués mais ravis de cette journée au royaume de “Frère des ours”.

Jeudi 15 avril nous quittons Yosemite en direction

d’un autre parc national : Sequoia national park. Peu après l’entrée du parc, nous sommes projetés dans un monde de géants, sommes-nous devenus des Minimoys ???

De chaque côté de la route se dressent les gigantissimes séquoias géants.

Leur hauteur peut atteindre 90m et leur longévité est impressionnante. Leur écorce est si épaisse, jusqu’à 60 cm qu’ils ne craignent pas les insectes et autres parasites.

Le General Sherman est l’incarnation toute puissante de cette espèce d’arbres et détient le record du plus gros volume ( hauteur x circonférence ).

Le parc est très enneigé et toute randonnée nous est impossible.

Une magnifique route en lacets nous fait redescendre à une altitude plus basse et les températures se réchauffent.

Vendredi 16 avril encore une longue journée de route programmée, et oui le pays est vaste et les points d’intérêts sont assez espacés. Nous voulons faire voir à Stef et à Elisa un maximum de choses pendant leur 15 jours de vacances. Nous avons laissé derrière nous les forêts, les cascades et les vallées verdoyantes pour nous plonger dans un univers tout autre, aride, chaud, éprouvant mais tout aussi majestueux : le désert.

Et pas n’importe lequel, puisqu’il s’agit d’un des endroits les plus impitoyables de la planète : Death Valley ( La vallée de la mooorrrrrt !!!)

Nous rangeons les vestes polaires, les pantalons et les chaussettes pour une tenue plus légère. La soirée se passe autour de l’inconditionnel barbecue,

Stef et Elisa nous parlent du pays, et nous nous parlons du voyage, du retour, des projets… Les enfants vont chercher un programme de Junior Ranger, disponible dans tous les parcs et qui incitent les enfants à s’informer sur le parc, sa faune sa flore, sa géologie et à chercher des indices pour répondre à des jeux et des tests. Une fois qu’ils ont remplis leur cahier, ils le remettent à un Ranger qui très sérieusement leur pose des questions et vérifie leur travail. Ensuite, c’est l’heure solennelle où les enfants lèvent la main droite et répètent comme ils le peuvent le serment du Junior Ranger qui promet de protéger la nature…

Un badge leur est remis en récompense. Pas mal fait, les enfants semblent mordus et je passe mes soirées à leur traduire les questions…

Samedi 17, c’est parti pour une courte marche sous un soleil intense.

La température atteint ici en plein été les 50º ce qui en fait l’un des endroits les plus chauds de la planète. Heureusement au printemps, la chaleur est moins forte, mais nous dépassons quand même les 30 º… Nous ne croiserons ni serpent à sonnette, ni scorpion, ni tarentule, mais nous verrons le fameux Bip Bip l’oiseau qui court,

des ratgourous et de jolis fleurs du désert.

Côté paysage, des dunes de sable,

des canyons de marbre,

des formations rocheuses aux couleurs variées,

des étendues de sel et de sable mêlés

et le Badwater Basin situé 86 m plus bas que le niveau de la mer.

Dimanche nous quittons ces terres hostiles

sans oublier d’embrasser une bande de Bikers croisés au hasard de la route ( Stef y tenait particulièrement! )

Après une longue traversée du désert, nous entrons dans l’état du Nevada pour atteindre la ville mythique de Las Vegas. Le désert laisse place à un paysage fantasmagorique formé par des immeubles aux formes étonnantes,

des tours vertigineuses et par une foule impressionnante.

Nous passons en voiture devant ces hôtels casinos qui se succèdent et dont les noms nous sont pour certains familiers : Le Cesar Palace, le Bellagio, le New-york New-york, le Monte Carlo…

Ils ont tous un thème différent avec pour points communs le clinquant et la démesure. Nous apercevons la Tour Eiffel, la statue de la liberté, les canaux vénitiens et au bout de quelques minutes nous sommes déjà étourdis par cette folie ambiante.

Le seul RV park de la ville propose des tarifs indécents, mais c’est le prix à payer pour dormir au centre de la ville. Heureusement il y a une piscine et les enfants sont ravis. Mais à Las Vegas, c’est la nuit que la folie éclate…

En pleine nuit,

les lunettes de soleil s’imposeraient presque tant les lumières sont nombreuses et omniprésentes.

Obligation de passer dans les casinos pour atteindre les restaurants, normalement

les aires de jeux sont interdites aux enfants,

mais nous sommes pourtant bien obligés de les traverser pour aller manger. Le gling gling des machines à sous résonne de toute part et Olivier ne résiste pas longtemps à jeter un premier dollar (on ne sait jamais, si ça pouvait nous payer le séjour…) ! La restauration la plus fréquente ici est le buffet à volonté…et à en voir les files d’attente, le concept fonctionne à merveille. Le “All you can eat” nous laisse songeurs, surtout lorsque l’on voit passer des personnes énormes et presque impotentes avec des assiettes gargantuesques… Tout absolument tout ici pousse à la consommation à outrance et nous sommes médusés par le phénomène. Le lendemain,nous continuons notre visite, les casinos sont ouverts 24/24 et les joueurs toujours aussi nombreux.

Nous déjeunons au New-York New-York, au milieu d’une reconstitution incroyable des rues de cette ville.

Pour digérer, Robin, Elisa et Olivier décident de partir à l’assaut de l’attraction phare de ce casino, un roller coster géant qui n’en fini plus de faire des loopings et des vrilles.

Avec Stef et Lola, nous préférons garder les pieds sur terre… Apparemment ils se sont régalés et nous n’avons pas à déplorer d’indigestion… Nous décidons de nous payer une nuit d’hôtel, non pas que Stef et Olivier aient gagné au casino, mais parce que nous sommes lundi et que les hôtels proposent des tarifs abordables pendant la semaine. Nous optons pour le Stratosfère hotel.

Sa marque distinctive, une tour de plus de 300m qui offre un panorama sensationnel sur la ville. Piscine, jacuzzi, grande chambre, lits douillets et douche à volonté A la tombée de la nuit, lorsque les lumières de la ville commencent à scintiller, nous prenons l’ ascenseur qui nous hisse en haut de la Statosfère Tower. Le spectacle est incroyable, à l’arrière plan, les montagnes enneigées, un peu plus près, le désert et au milieu, posée comme un ovni : Las Vegas.

En haut de la tour, des attractions tout aussi démentes attendent les plus intrépides, un saut à l’élastique de plus de 300m, un bras articulé qui fait tourner les gens à vive allure au-dessus du vide et un charriot endiablé qui s’élance à toute vitesse pour stopper brutalement au dessus du vide.

DINGUE, cette ville est DINGUE.

Le soir nous quittons le Strip boulevard pour visiter l’ancien cœur de la ville. La Freemont street

est une rue piétonne couverte par des milliers de lumières.

Musique, un remake des Doors en live qui déchaîne Stef et Elisa

et puis à 21h, le noir se fait, et venant du plus profond de l’au-delà, nous entendons la voix de JIM Morrison, le vrai cette fois et il apparait partout au-dessus de nos têtes dans un décor psychédélique.

Le show dure 15 min et nous planons littéralement !

Pour cette dernière soirée Vegassienne, nous couchons les enfants tous les 3 ensemble et allons tenter notre chance au casino de l’hôtel. Un peu de suspens, un peu d’adrénaline, quelques bons coups mais pour finir, pas de jackpot… Bizarre non ?

Mardi matin c’est shopping et ensuite nous laissons derrière nous cette ville épuisante et vraiment too much !!!

Nous retournons au vert pour finir le séjour des Liardos. Le Lac Mead nous offre un peu de quiétude et de beaux paysages .

Nous passons sur le Hoover Dam, un grand barrage situé sur le fleuve Colorado,

construit dans les années 30, il alimente en électricité et en eau la ville de Vegas. En voyant le niveau de l’eau considérablement diminué sur les parois rocheuses,

on se pose des questions… Mercredi 21 avril, bon anniversaire Robin, comme d’habitude c’est soirée crêpes, cette année il a de la chance, il a des invités !

Jeudi 22 avril, dernier jour à 6,

dernière balade dans des paysages XXL

et dernière soirée chantante au coin du feu.

Vendredi 23, c’est l’heure du départ, nous ne pouvons même pas accompagner Stef et Elisa dans le hall de départ, impossible de se garer, alors les au revoir sont rapides, mais rendez-vous est pris pour cet été, en France…où cette fois Stef c’est promis, nous ferons griller de la vraie saucisse !!!

On vous aime les amis et merci Christine de nous avoir confié la moitié de ta famille pendant 15 jours …

Articles suivant …

17 mars 2010 : Folies en Californie.

Folies en Californie.
Premier état américain visité : la Californie. Le plus riche, le plus chic, le plus clinquant et sûrement celui dont on a le plus entendu parlé. On commence par San Diego,

les buildings se dessinent au loin, les routes s’élargissent, 2 puis 3 puis 4, jusqu’à 5 voies,

les highways se divisent en de multiples sections, la circulation augmente, mais toujours fluide, la signalisation est au top, on ne peut quasiment pas se tromper, ça nous change de l’Amérique latine !
Nous entrons dans la ville et faisons un rapide tour dans le centre,

aujourd’hui nous sommes le 17 mars, c’est la St Patrick et une majorité de gens sont habillés en vert et blanc et sirotent une bière en terrasse. Il fait bon, cette ville respire la douceur de vivre…
Première difficulté, trouver un bivouac pour la nuit. Nous nous arrêtons sur un parking public, en bord de mer, juste à côté du porte-avions le Midway,

transformé en musée. Le soir,

nous allons déguster notre premier hamburger,

dans un petit resto de l’embarcadère. Malgré nos craintes de nous faire déloger pendant la nuit, tout se passe bien et nous passons notre première nuit américaine sans souci.
Après 2 jours de stand by sur un parking pour finir les évaluations du Cned, nous nous offrons une journée au grand air : visite du zoo. Le zoo de San Diego est en effet un des plus grands du monde, 3000 animaux dont 800 espèces y sont chouchoutés (enfin on l’espère !) Le prix d’entrée nous laissent un petit goût amer, mais bon ce n’est que le début de nos surprises en ce qui concerne le coût de la vie !

Un téléphérique sillonne le parc, ainsi que des bus, autant dire que l’endroit est vaste et qu’il va bien nous falloir la journée pour en faire le tour. Le panda géant,

les gorilles,

les orangs-outangs,

les koalas

sont les stars de la journée. Les otaries se donnent en spectacle,

les girafes nous regardent de haut

et les oiseaux du monde piaillent dans leur immense volière. Nous retrouvons avec plaisir des animaux croisés ici et là pendant notre voyage, et il n’y a pas de doute, nous avons préféré les voir en liberté…
San Diego jour 4, premières courses au super marché et deuxième claque au porte monnaie :
“Non les enfants, nous n’achèterons pas de petits écoliers à 5 dollars le paquet et nous ne prendrons pas non plus la vache qui rit à 8 dollars ! La bière ? Si, on va en prendre, mais la moins cher, celle à 9 dollars les 6…”
Sommes-nous à ce point déconnectés de la réalité, ou les prix californiens sont-ils abusivement élevés ?
Mardi 23 mars, cap sur la trépidante L.A.

Nous sommes tout excités à l’idée de voir de nos yeux vus la cité des anges et tout son lot de clichés. La ville s’étend sur 40 km et est composée de nombreux quartiers. Nous laissons les buildings du centre ville à notre gauche

et scrutons les collines pour apercevoir les fameuses lettres HOLLYWOOD. On les surprend vite fait entre 2 immeubles,

nous irons les voir de plus près un peu plus tard. Les voitures rutilantes nous dépassent des 2 côtés, Robin et Olivier hallucinent :
“ Papa, regarde la Corvette qui nous double !
– Oui fils, regarde devant la Maserati ! “
Et le défilé est perpétuel, le nombre de Porshes au m2 est sidérant. Par contre, plus un seul regard pour notre bon BEF, ici on passe totalement inaperçu !!!
Le soir, nous nous faisons le plus discret possible et nous allons bivouaquer dans un quartier résidentiel. Nous sillonnons les rues, ordinateur allumé sur les genoux et dés que nous trouvons un réseau wifi, on cherche à se garer. Coup de chance ce soir, nous stationnons devant une maison en vente, ce sera encore plus discret… Nous demandons le plus grand calme aux enfants, histoire de ne pas ameuter le voisinage, on se sent comme des clandestins, c’est assez désagréable et on s’attend à voir arriver la police à tout instant ! Nous demandons quand même à un des résident si notre présence ne le gène pas, il nous assure que non et viendra même nous offrir une petite bière de bienvenue. Finalement, les à priori tombent !

Mercredi 24 et Jeudi 25, place au spectacle et aux sensations fortes…Impossible de visiter Los Angeles sans aller faire un tour au Parc Universal Studio.

Nous profitons d’une offre 2 jours pour le prix d’un et c’est parti pour une visite au cœur du monde palpitant du cinéma.
Les attractions derniers cris rivalisent d’effets spéciaux

pour nous amuser et nous surprendre, ainsi nous évoluons dans le monde déjanté des Simpsons ,

puis assistons aux dernières aventures en 4D de Schreck.

Au détour du parc,

nous rencontrons des héros bien familiers…

Plusieurs spectacles sont également proposés, on assiste à une démonstration de dressages d’animaux comédiens, une reconstitution du célèbre Waterworld avec cascades et explosions en tout genre.

Un bus nous promène au milieu des studios, nous y voyons des décors entiers de villes,

la maquette des dents de la mer

ou encore le motel qui servit de décor à Psychose…Et pour finir, petit tour dans Westeria Lane, nous ne verrons pas Gaby, Bree et Suzan,

mais leur maison sont belles et bien là !!!
Pour continuer la magie du cinéma, nous filons sur Hollywood boulevard

à la recherche des étoiles de nos stars préférées…

Petite déception, l’endroit fait un peu décrépit et a peu de charme…

mais attirent un grand nombre de touristes.

Ensuite, nous tentons une approche vers les fameuses lettres blanches d’ Hollywood,

ce qui nous amène dans les quartiers huppés de la ville.
Los Angeles,

c’est aussi la cool attitude,

le sport

et la décontraction alors cap sur Venice Beach !

Nous avons vraiment bien aimé ce quartier,

plus proche de nos goûts.

En sortant de cette ville, nous traversons les cités clinquantes de Beverly Hills,

Santa Monica et enfin Malibu. Et oui, on en prend vraiment plein les yeux, c’est un tel concentré de richesses!

Tout est propre, les jardins sont impeccables rien ne dépasse, les voitures brillent,

les chiens sont tenus en laisse…
N’ayant rencontré ni Brad, ni Angelina ni Tom, on passera quand même une nuit dans Malibu, mais dans la rue !!!
Samedi 27 mars, on continue notre traversée de la Californie et les obligations courantes nous amènent à Santa Barbara

où nous y testons notre première laverie américaine.

(Si un jour on m’avait dit que je ferai ma lessive avec mes enfants à Santa Barbara !!!)
Le plus difficile en fait sur cette côte, c’est de trouver un bon bivouac libre. Tous les parkings sont à usage de jour uniquement et ceux qui acceptent les camping cars sont hors de prix, ne parlons pas des campings spéciaux où là, on frise l’apoplexie en lisant les grilles tarifaires, jusqu’à 100 dollars l’emplacement ! Si on veut utiliser les aires de vidanges il faut en débourser 10 ou 20, du jamais vu depuis le début de notre voyage, on HALLUCINE !!! Alors on risque les parkings publics, les rares où on ne lit pas d’interdiction, ce sera le cas dans la petite ville de Guadalupe, mais mauvaise pioche, nous sommes réveillés sauvagement à 5h du matin par des coups de poings sur la porte : “ You have to leave Barbecue party”. Ok ok, on s’en va !
Alors quand vraiment on en a marre, on se paye de gré ou de force une nuit dans un state park, pour être sûr de ne pas se faire expulser au moment de se glisser sous la couette…
Qui a dit que c’était facile les USA en camping car ???  Nous on préférait la facilité et surtout la liberté latine…
Mais heureusement et comme toujours, nous oublions les désagréments matériels devant la beauté des paysages traversés.

On nous a souvent conseillé de prendre la Highway 1,

qui parcourt 150 km,

accrochée à la falaise et dominant une côte pacifique sauvage et découpée. Effectivement la route est superbe, surtout sous le soleil… Et oui, nous avons quitté la chaleur mexicaine et depuis Los Angeles, la température s’est rafraîchit…d’ailleurs,

les colonies d’éléphants de mer présentes par ici, ne sont pas là par hasard.
Aujourd’hui lundi 29 mars, c’est vent et pluie ! Nous nous mettons à l’ abris pour fêter les 38 ans d’Olive.
Nous arrivons sur la péninsule de Monterey sous la grisaille.
BEF aussi a des débuts un peu dur sur le sol américain. Des bruits bizarres se sont intensifiés ces derniers temps et nous obligent à faire un point chez un garagiste. Le verdict est rapide : il faut changer le démarreur et le croisillon de cardan. Le démarreur, ils peuvent nous le trouver, mais pour l’autre pièce, c’est plus difficile, les mesures ne sont pas les mêmes. Commence alors une suite d’appels vers la France. Chez Iveco, Le personnel très efficace fait tout son possible pour nous aider, ils ont la pièce et peuvent nous l’envoyer, mais ne peuvent pas garantir la prise en charge par la garantie, vu qu’il n’y a pas de garage Iveco aux USA.

Nous allons passer 3 jours au garage et finalement, tout se résoudra sur place. La facture est conséquente et oui à 100 dollars l’heure de boulot, ça va vite !
Vendredi 2 avril, tout est réparé, nous allons visité la péninsule de Monterey,

la charmante ville de Carmen by the sea

auto proclamée ville d’art, si l’on en juge par le nombre de galeries. Ensuite cap sur Santa Cruz

et son Boardwalk où un parc d’attractions est installé depuis très longtemps et exhibe fièrement le doyen de ses manèges : les montagnes russes tout en bois datant de 1930 . Pour passer le week-end pascal, nous nous offrons un petit camping dans la forêt, l’occasion de faire un barbecue le soir et de faire la chasse aux chocolats le lendemain matin.

Nous reprenons la route vers San Francisco. L’arrivée dans cette ville mythique se fait sous des trombes d’eau, nous passons devant le Bay Bridge, au milieu de la baie nous apercevons la prison d’Alcatraz, puis nous longeons les quais jusqu’au magnifique Golden Gate. Bien sûr sous la grisaille, le spectacle est décevant. Heureusement, dés le lendemain matin, le soleil est de retour et nous allons pouvoir profiter pleinement de la ville .

Buildings, maisons victoriennes,

grand parcs aménagés, marina, la ville est constituée de plusieurs quartiers différents mais le tout forme un ensemble à taille humaine.

Ici, tout le monde court ou fait du vélo, les bords de la baie sont une succession de pistes cyclables et de chemin de randonnées.

L’occasion est trop tentante, nous louons des vélos

et c’est en pédalant que nous allons traverser le Golden Gate… En un mot : GÉNIAL !!!

Mais stop pour la découverte de San Francisco, nous explorerons le reste de la ville avec les prochains partenaires du Meriguet-tour que nous attendons de pieds fermes !
Stéphane et Elisa, vous êtes prêts ? On vous attend…et n’oubliez pas : The West is the Best

Article suivant …

27 février 2010 : Dernières aventures mexicaines…

Samedi 27 février, nous continuons notre remontée vers le nord du Mexique.

Pour avoir encore une dernière fois l’occasion de profiter des eaux chaudes du Pacifique, nous faisons halte à la station balnéaire de Mazatlan.

Dés notre arrivée, nous sommes abasourdis par l’animation agitée de la ville et par son côté américanisé !

C’est en effet un endroit de villégiature prisé par les américains du nord, les canadiens et les québécois. Ils viennent ici à bord d’immenses bus aménagés ou de grosses caravanes tractées par d’énormes pick-up et se posent là, dans un des nombreux RV parks ( campings spéciaux pour camping car).

Certains trouvent une place en bord de mer, mais nombreux sont ceux qui s’entassent dans des campings en plein centre ville, avec vue sur le Mac Do ! Franchement, on n’a pas trop compris le pourquoi du comment alors qu’ici au Mexique il y a tellement d’endroits plus agréables pour passer ses vacances !!!

Nous n’allons donc pas “poser” à Mazatlan et après un rapide petit tour dans le vieux centre,

et une balade le long de la côte,

nous mettons les voiles…

Nous avons encore beaucoup de route à faire,

toujours cap au Nord,

c’est ainsi que nous franchissons une autre ligne emblématique, celle du Tropique du Cancer.

Sur la route, nous avons également droit à de nombreux barrages militaires. Ils luttent contre le trafic de drogues et d’armes. Notre véhicule attire souvent l’attention, mais c’est toujours avec beaucoup de sympathie que nous sommes “fouillés”. Cette fois ci, c’est la police anti-drogue qui se montrera la plus curieuse . 2 policiers démonterons même les lanterneaux de toit, soupçonnant l’existence d’un faux plafond ! Nous attendrons bien sagement qu’ils réussissent à tout remettre en ordre, car le système est un peu complexe et la moustiquaire enroulante leur pose quelques soucis !!! Ils n’iront pas plus loin dans leur vérification, sans doute un peu confus de leur zèle !

Mercredi soir, nous arrivons à EL Fuerte,

c’est d’ici que nous allons prendre une des plus belles lignes de chemin de fer au monde !

Nous laissons BEF en gardiennage à une charmante petite mamie qui habite juste en face de la gare, elle veillera bien sur lui pendant nos 3 jours d’escapade.

Jeudi 4 Mars 8h55 : le fameux Ferrocarril CHIHUAHUA AL PACIFICO entre en gare !

Nous prenons place à bord du train première classe, excessivement cher, mais aujourd’hui nous n’avons pas le choix, le seconde classe ne circule pas ! Et c’est parti pour 8h de voyage ! Les enfants en soupirent d’avance, Olivier prend place entre les wagons, à l’air libre, pour ne rien rater du spectacle, et moi j’attends avec impatience de voir se dérouler les fameux paysages époustouflants que l’on nous a promis !

Petit résumé sur cette ligne ferroviaire atypique. C’est la seule ligne ferroviaire mexicaine qui transporte des passagers. Inaugurée en 1961, cette ligne est avant tout une prouesse technique, pas moins de 86 tunnels et 37 ponts réalisés tout au long des 655 km qui relient la côte pacifique, à la montagnarde Chihuahua. Nous ne ferons qu’une partie de trajet, jusqu’à Creel.

Assis dans nos confortables fauteuils,

nous avons tout le loisir d’observer les ponts pour certains vertigineux

et de compter les tunnels.

Les arbres en fleurs tapissent les montagnes.

Parti du niveau de la mer, le train monte progressivement pour atteindre une altitude maximale de 2100m. Pour ce faire, il réalise à plusieurs reprises,

des boucles et emprunte des virages à 180°, nous serpentons donc autour de la sierra,

tantôt à flanc de montagne,

tantôt au fond d’un canyon.

Plus on avance sur le trajet et plus les visages des villageois se typent.

Nous arrivons dans les sierras Tarahumaras.

Après 4h de trajet, le train s’arrête un peu plus longtemps à Divisadero et tout le monde descend.

Arrêt ravitaillement pour les uns, les stands de tacos et comidas tipicas se logent tout près des rails et nous attirent comme des aimants, mais pas trop le temps de choisir, on engouffre une gorditas à la viande (délicieux ! ) et on fonce au mirador.

Et oui, ici nous sommes au coeur de La Barranca del Cobre ( le canyon du cuivre) et le panorama est assez impressionnant.

Environ 20 canyons s’entrecroisent et forment une succession de gouffres et de falaises. 9 de ces canyons seraient plus profonds que le célèbre Grand Canyon d’Arizona. Les 15 min sont écoulées, il nous faut remonter à bord.

Nous arrivons à Creel, notre destination, à 16h.

Sitôt débarqués, le froid nous surprend. Nous sommes à plus de 2000m d’altitude et le vent a un petit côté glacial. Les rabatteurs des hôtels nous embarquent dans un minibus et presque sans rien avoir demandé, nous nous retrouvons par faute de place, dans une petite cabanas aux faux airs de chalet de montagne !!! Pour une trentaine d’euros, nous avons notre petit chalet avec cheminée,

demi-pension incluse ! Nous avons juste prévu une journée sur place, nous allons donc sans tarder réserver une excursion pour le lendemain.

Chose promise aux enfants, chose due, nous optons pour 4 h de randonnée à cheval sur le territoire Tarahumara…

Vendredi matin, après un petit déjeuner mexicain typique ( œufs aux poivrons, galettes de maïs et purée de haricots secs ) nous allons rejoindre nos montures.

Et c’est parti pour 4h de chevauchée

dans les contrées sauvages et reculées des indiens Tarahumaras

Ce peuple continue à vivre selon ses anciennes coutumes,

habitant dans des grottes

ou des cabanes en bois.

Ils vivent de l’agriculture et de la vente de leur artisanat. Leurs visages sont durs et ils ne répondent pas à nos sourires, ni à nos saluts.

Ils ont clairement refusé le progrès et sont très peu nombreux à profiter du tourisme. Les paysages sont beaux et sur le dos de nos chevaux,

nous nous glissons en douceur dans ce paisible environnement.

Première halte dans la vallée des champignons, puis dans celle des grenouilles.

Nous faisons ensuite le tour du lac Arreko

et après 3h de cavalcade,

les premières douleurs se font ressentir !!! Nous ne sommes pas des cavaliers aguerris et pour nous, 4h sur un cheval c’est trop ! Nous mettons tous le pied à terre avec un soupir de soulagement, mais ravis quand même d’avoir choisi ce mode de “transport” grâce auquel nous pouvons si bien nous fondre dans le décor…

Samedi matin, nous prenons le bus pour mieux découvrir plusieurs points de vue sur le canyon du cuivre,

avant de rattraper le train du retour. Marie-Line et Jean-Yann, un jeune couple de québécois en voyage pour quelques mois, nous accompagne. Malheureusement le temps est couvert et le vent glacial bientôt accompagné de pluie vont nous gâcher le spectacle.

Des différents miradors, nous avons quand même une bonne idée de la profondeur des failles.

Il nous reste 2 heures à attendre avant l’arrivée du train, il fait froid, il pleut , alors nous trouvons un peu de réconfort auprès des poêles des vendeurs de tacos et gorditas.

Puisqu’il faut passer le temps, nous goûtons aux spécialités : Viande marinée, cactus mijoté, poivron pané et fourré au fromage, on a envie de tout dévorer !

Je le répète une fois encore :”on mange vraiment bien au Mexique !!!”

A 14h, enfin le train arrive,

cette fois c’est le classe économique,

qui n’a pas grand chose à envier au première classe et qui est 3 fois moins cher !

Nous arrivons à El Fuerte vers 20h.

Belle escapade que ce voyage en train, sensation d’être allés dans le Mexique profond, sauvage et d’en avoir découvert encore un autre visage.

Notre ultime destination au Mexique est La Baja California. Cette longue péninsule de plus de 1300km est séparée du reste du Mexique par le Golfe de Californie. Pour l’atteindre, le ferry s’impose. Nous embarquons donc à Topolobampo

à bord du Baja ferries en ce dimanche 7 mars . La traversée se fera de nuit,

nous prenons une cabine et dormons comme des bébés .

Lundi matin,

nous posons le pied en Baja à 6h00 du matin. Pour sortir du port, nous avons droit à une fouille conséquente du camping car, toujours pour la drogue et les armes.

Notre port d’arrivée est La Paz,

c’est la deuxième plus grande ville de la péninsule. Nous ne nous y attardons pas, après quelques courses, nous filons vers notre premier bivouac de rêve, la plage de Tecolote.

Nous retrouvons une mer turquoise, des étendues de sable clair,

et surtout un côté “sauvage” qui commençait à nous manquer!

Malgré la présence de quelques camping car américains, la plage est suffisamment grande pour que chacun y trouve son petit coin de paradis.

Premier jour un peu venteux, nous nous baladons sur la plage,

Olivier mitraille, les enfants dénichent des trésors…

La longue plage est coincée entre une mer sublime et des colines de cactus.

Une fois de plus, notre petite maison posée, nous avons un jardin sensationnel !!!

Nous profitons d’une autre journée sur cette belle plage, ayant même le loisir de voir sauter une baleine au loin.

Mercredi, nous continuons notre exploration de cette petite bande de terre arride,

bordée d’un côté par le Pacifique et de l’autre par le Golfe de Californie. Les paysages de toute beauté se succèdent, la route est souvent longue et droite,

nous ne traversons que peu de villages

et l’expression “être seuls au monde” prend ici tout son sens.

A Bahia Concepcion,

nous longeons des baies magnifiques,

sauvages,

des petites bandes de sable blanc se jettent dans l’eau limpide. Le long de ces belles plages, nous trouvons ça et là des regroupements de camping car américains qui profitent de ces petits coins de paradis en toute liberté.

Le vent souffle toujours et nous prive de baignade.

Au fil de la route,

nous nous arrêtons au petit village de Santa Rosalia,

construit par une compagnie française, et au milieu duquel, trône une église conçue par notre bon vieux Gustave Eiffel.

L’église a été construite en France, puis démontée pour être assemblée ici.

Nous traversons ensuite le Désert de Vizcaino,

dont le sol est tapissé d’une multitude de fleurs.

Petit bivouac

dans la palmeraie de San Ignacio,

un autre petit village

qui possède une ancienne mission.

Samedi 13 mars, nous arrivons à Guerrero Negro.

Ici, dans cette réserve protégée, se rassemblent chaque hiver, des centaines de baleines grises qui descendent de l’Arctique pour venir mettre au monde leurs petits dans les eaux chaudes de la Baja. La région est désertique,

les salines s’étendent au milieu des dunes et façonnent un décor très photogénique.

Pour rejoindre la laguna ojo de liebre , un des points de départ des expéditions “baleines”, nous empruntons une piste d’une vingtaine de km au milieu de nulle part,

mais que ce “nulle part” est beau !!!

On se réjouit après 16 mois de voyage, après avoir vu tant de belles choses d’être toujours aussi sensibles et attentifs aux merveilles de la nature. Nous arrivons enfin au centre d’information et à notre plus grande surprise, nous y trouvons un bivouac tout confort .

Dimanche 14, malgré un vent assez fort, nous décidons de partir en bateau à la rencontre des baleines. C’est notre troisième rendez-vous avec ces animaux, mais ici en Baja, se produit un phénomène unique au monde auquel nous avons fortement envie de participer. En effet, certains baleineaux se montrent plus curieux que d’autres et viennent jouer près des embarcations allant même pour certains, jusqu’à se faire caresser… Nous montons donc dans une petite barque motorisée, nous sommes 4 à bord,

cela ressemble à une excursion privée ! Le pilote met les gaz et nous allons plus au large. Les jets de baleines se font bientôt voir de tous les côtés,

elles sont bien là, évoluant tranquillement avec leur petit.

Nous essayons de nous approcher un peu plus des couples que forment les mères et leur petit, mais cela semblent les gêner et tous les 2 plongent plus profondément. Pour l’instant, ce sont les dauphins qui viennent jouer à côté du bateau et ce n’est déjà pas si mal…

Nous apercevons d’autres barques chargées de touristes qui sont plus chanceux que nous et ont trouvé un baleineau câlin.

Notre pilote nous emmène un peu plus loin et nous suivons d’autres spécimens.

C’est toujours incroyablement impressionnant de voir ces géants évolués si paisiblement. La baleine grise adulte mesure entre 15 et 20 m, les petits de 2 mois mesurent déjà 7m et pèsent plusieurs tonnes !

Nous suivons un autre duo mère-enfant et bientôt le petit va venir à notre rencontre,

mais il n’ira pas jusqu’à se faire caresser.

Les enfants sont déçus, mais ne désespèrent pas, nous poursuivons l’expédition …

Le même baleineau va revenir et cette fois,

il sortira suffisamment haut sa tête pour que l’on puisse le toucher et au moment où il nous regarde, le temps s’arrête…

L’instant est à jamais gravé dans nos mémoires, nous avons caressé un bébé baleine, c’est tout simplement magique.

Nous sommes tous surpris par la douceur de sa peau. Mais maman baleine ne tarde pas à rappeler à l’ordre son petit qui part la rejoindre. Nous les suivons encore un petit moment et le jeune curieux revient vers nous pour jouer encore un peu, re-caresses et re-bonheur !

Nous rentrons à l’embarcadère sur un petit nuage,

conscients d’avoir vécus un nouveau moment fort de notre voyage !

Nous reprenons la route, toujours cap au Nord.

Nous nous approchons de la frontière américaine, plus que 600km… Nous traversons une autre réserve protégée de la Baja, la Vallée de Los Cirios dans laquelle se dressent différentes variétés de cactus.

Les arrêts photos se succèdent,

la lumière se prête magnifiquement bien aux clichés

et les cactus sont du genre photogénique.

Mardi 16 mars, dernière étape proche d’Ensenada,

nous allons y voir la Bufadora,

le deuxième plus grand geyser marin du monde.

Nous restons un bon moment à regarder les jets plus ou moins importants provenant du trou coincé dans les rochers en contrebas.

Pour notre dernier bivouac mexicain, nous trouvons un “perchoir” dominant le Pacifique,

endroit idéal pour siroter une dernière cerveza en admirant le soleil plongé dans l’immensité de l’océan…

Mercredi 17, un mélange d’excitation et d’appréhension se fait ressentir à la vue de la frontière américaine. C’est toujours le cas lorsque l’on quitte un pays où l’on a passé un certain temps et dans lequel on s’est senti en parfaite harmonie, il faut changer ses repères, ses habitudes, pour s’adapter au nouveau pays que l’on va visiter. Mais les USA, c’est un peu différent, d’abord il y a la langue, même si nos connaissances en anglais ne sont pas trop mauvaises, nous baignons dans la langue espagnole depuis plus de 16 mois et l’accent américain est quand même particulier! Et puis, il y a les américains, leurs façons de vivre, leurs lois strictes, alors fini la liberté ???

Trop tôt pour le dire…

Première chose, réussir à entrer sur le territoire, nous laissons donc de côté la trépidante ville frontière de Tijuana pour le poste frontalier plus paisible de Tecate.

Sitôt passés le portillon, nous avons l’impression d’être entrés dans une série TV avec les bons rangers ! Nous craignons une fouille longue et minutieuse, mais il n’en sera rien. Par contre, nous n’avons pas rempli le formulaire préalable à tout séjour sur le sol américain et cela pose quelques problèmes. Dociles et aimables, nous suivons le douanier dans sa guérite. Nous lui exhibons fièrement nos visas, mais cela n’est pas suffisant. Le problème va être de leur prouver que nous avons bien l’intention de rentrer en France et de ne pas nous installer ici, car nous n’avons aucune preuve de ce que nous avançons. Pas de billets retour, pas de réservation de bateau… rien ! En plus, comble de la négligence, nous n’avons aucune adresse d’amis aux US !!! La situation semble s’enliser, le douanier fort sympathique du reste, ira même jusqu’à nous demander nos cartes de crédit, pour vérifier que nous sommes bien solvables ! Dans un dernier geste d’impuissance, il va chercher son chef, trop inquiet de faire une grave erreur en laissant entrer sur son territoire, une famille de vagabonds…

The boss arrive alors, beaucoup moins sympa, n’hésitant pas à bien nous faire répéter plusieurs fois chacune de nos questions et réponses (quoi, notre accent serait-il si mauvais ???). Après 3 quarts d’heure de blabla, de prises d’empreintes et de photos, nous obtenons enfin le fameux sésame, le tampon qui nous autorise 6 mois sur le sol américain !

Nous remercions humblement le douanier de sa faveur et c’est parti pour de nouvelles aventures…on the road again !

Article suivant …

8 février 2010 :Viva la familia !!!

Lundi 8 février, nous approchons de la mégalopole Ciudad de Mexico…

La circulation se fait plus importante , nous apercevons la ville qui s‘étend à l’infini, la pollution laisse un petit voile jaunâtre qui ne nous empêche pas malgré tout de distinguer clairement le sublime volcan Popocatepel au cône enneigé qui se dresse fièrement à plus de 5400m d’altitude et fait l’objet d’une surveillance assidue.

Mexico se dispute la place de première plus grande agglomération du monde

et nous n’avons pas  envie de nous y aventurer en camping car. Nous avons donc décidé de rejoindre la ville de Tehotihuacan au nord du district. Avant de prendre le périphérique, nous nous offrons une petite halte bucolique aux jardins flottants de Xochimilco.

Mexico, ancienne capitale aztèque du nom de Tenochtiltan est en fait une ancienne île au milieu du lac Texcoco. Les canaux réalisés pour relier la cité aux rives furent largement remblayés et transformés en jardins fertiles.

Aujourd’hui, 180 km de canaux sont encore navigables dans la ville de Xochimilco. La balade se fait à bord d’ une jolie lancha colorée.

Typique et à la fois touristique, nous nous laissons glisser au fil de l’eau, croisant des mariachis poussant la chansonnette,

des vendeurs ambulants,

mais aussi des lanchas transportant des familles entières joyeusement attablées.

Il nous reste 50 km avant de rejoindre notre point de chute au nord de la ville, nous allons mettre plus de 4h pour y parvenir. La circulation est dense, la signalisation douteuse, et pour couronner le tout, le périphérique est coupé,

suite à de récentes inondations, bien sûr notre GPS ne nous indique pas d’itinéraire de remplacement pas plus que les autorités locales et Olivier doit faire appel à tout son sixième sens de pilote pour nous sortir de ce marasme !

18h, nous atteignons Teotihuacan où nous allons nous mettre au vert quelques jours en attendant nos visiteurs…

Jeudi 11 février, nous laissons BEF en gardiennage au camping et nous prenons le bus en direction de Mexico que nous allons visiter en parfait touristes. Bus, sacs, métro, hôtel… les enfants sont aux anges, nous allons passer 4 nuits à l’hôtel !!!

Après un rapide petit tour dans notre quartier, nous allons réserver nos places pour un spectacle haut en couleur : un match de lucha libre (catch).

Ici, c’est un véritable phénomène de société, un rendez-vous de fin de semaine immanquable pour de nombreux mexicains et nous, on adore se mêler aux locaux, se fondre dans le décor pour assister à des moments de vie authentiques.

Devant les arènes de 17 000 places les derniers billets se vendent au marché noir, et oui, demain soir c’est le champion en titre qui combat ! Nous payons nos places un peu plus chères que prévues, mais nous sommes conscients de l’importance de l’enjeu !

Nous visitons ensuite le musée des arts populaires,

qui présente des œuvres d’artistes contemporains et d’autres plus anciennes.

L’étendue de la culture et la richesse de l’artisanat mexicain est ici bien mis en valeur.

Vendredi 12, pour nous déplacer aujourd’hui,

nous optons pour le bus touristique qui effectue un grand circuit

dans les différents quartiers de la ville.

Nous visitons l’impressionnant musée d’anthropologie de la ville.

Des chefs d’œuvre de toutes les civilisations pré hispaniques sont classés dans des salles richement documentées.

Des reconstitutions grandeur nature de façade de temples permettent de mieux comprendre,

de mieux admirer la richesse de toutes ces civilisations qui ont été si vite balayées et anéanties après l’arrivée des espagnols. Le musée est immense, nous y passons plusieurs heures,

mais cela reste insuffisant pour une visite approfondie. Dehors, nous assistons à une démonstration des Voladores,

les hommes volants qui se laissent descendre en tournoyant autour d’un mat de plus de 20 mètres.

20h, il est temps de se rendre aux arènes pour le fameux match de catch !

Dans la rue, le monde afflue,

les stands de masques,

de tee-shirts et d’affiches aux effigies des stars du ring sont pris d’assaut . Nous entrons dans la salle et à notre grande déception, les appareils photos sont interdits, nous n’avons donc aucune image des combats ! Le spectacle sera à la hauteur de nos espérances. Dans une ambiance de folie, les combats s’enchaînent, opposant tour à tour des personnages plus fantasques les uns que les autres. Ainsi Virus vaincra Super porky, puis c’est le tour de Bras d’or, de lutter contre Petite violence… Seul ou à plusieurs, les catcheurs enchainent les acrobaties et les placages sous les hurlements des spectateurs en liesse. Le clou de la soirée sera bien sûr l’affrontement pour le titre entre le terrible Mystico et son challenger Volador jr. Arrachage de masque, coup bas en tout genre et tabassage de l’arbitre, pimenteront le spectacle. Le show est impressionnant et le public en transe ! Nous savourons la soirée et les enfants en redemandent !!!

Samedi 13, jour J.

Nous prenons le métro pour nous rendre à la Basilique de la Guadalupe.

Ce haut lieu de pèlerinage pour tous les mexicains a été érigé suite à l’apparition de la vierge à un jeune indien. La première basilique s’est considérablement affaissée à cause du nombre de fidèles.

Une nouvelle basilique très moderne se dresse à ses côtés.

La famille arrive à 19h, nous allons les attendre à l’aéroport de Mexico. L’avion a presque 30 min de retard et les formalités douanières très longues, repoussent les retrouvailles… Enfin ça y est, nous les apercevons tous les 4, fatigués, un peu déboussolés par ce long voyage, Juliette et louis ont bien grandit, Rémi a les cheveux un peu plus gris…

mais quel bonheur de les serrer dans nos bras !!! Le taxi familial nous dépose à l’hôtel où nous célébrons malgré leur fatigue, notre première soirée à 8 !

Dimanche 14, les voyageurs n’ont pas beaucoup dormi, mais ils tiennent quand même une grande forme malgré les 7 heures de décalage horaire.

Nous partons à la découverte du centre historique de la ville.

Le Zocalo,

la cathédrale,

le palais présidentiel, jouxtent les ruines de l’ancienne cité aztèque rasée à l’arrivée des conquistadors.

Nous flânons,

premiers achats d’artisanat local, l’animation est omniprésente, danseurs, vendeurs ambulants, sorciers purificateurs…

Nous allons ensuite admirer les gigantesques fresques de Diego Rivera,

grand artiste mexicain qui a orné les murs du palais présidentiel de ses peintures engagées. Pour le déjeuner, premier contact avec les fameux tacos et quesadillas mexicaines. Tout le monde en redemande, un des fils conducteurs de leur séjour sera donc la gastronomie mexicaine !

Pour conclure cette première journée, nous revisitons avec eux le musée d’arts populaires qui nous avaient tant séduits.

Lundi, nous reprenons tous le bus en direction de Tehotihuacan où nous allons récupérer BEF. Tehotihuacan possède les ruines d’un grand site précolombien et fut pendant plusieurs siècles une des plus importantes cités jamais construites. En vedette,

l’immense pyramide du soleil et la pyramide de la lune. En chemin nous achetons quelques babioles,

assaillis par les vendeurs en tout genre.

Nous grimpons d’abord sur la pyramide de la lune, plus modeste dans ses proportions et nous admirons le panorama.

Ensuite, direction la pyramide du soleil.

L’ascension est difficile, 250 marches avant d’atteindre le sommet qui culmine à plus de 70m de haut et fait de cette construction, la 3ème plus haute pyramide jamais construite.

Malheureusement, la descente sera moins joyeuse après une chute spectaculaire mais heureusement sans gravité de Juliette. Nous avons eu très peur, aussitôt après l’accident, des mexicains ont accourus pour lui porter secours et la porter jusqu’à l’infirmerie. Une grosse bosse sur la tête, de multiples contusions et coupures sur les jambes, mais notre Juliette est solide et comme nous l’ont gentiment répété les locaux, elle a été protégé par la pyramide à qui ils confèrent encore des pouvoirs sacrés…

Mardi matin, au programme, une grosse journée de route. Nous prenons place tous les 8 à bord de BEF et nous quittons le district de Mexico.

Après 400 km pendant lesquels nous traversons de nouveaux paysages,

nous atteignons Patzcuaro. Nous trouvons un sympathique hôtel avec un grand jardin et BEF se gare juste sous les fenêtres de la chambre des vacanciers. Le soir, nous goûtons au restaurant du coin à la spécialité locale, la soupe tarasca qui séduit nos papilles. Décidément, on mange bien au Mexique !!!

Le lendemain, nous nous réveillons sous la pluie, qui ne nous quittera pas de la journée !

Coup dur pour les vacanciers qui ne s’attendaient pas à avoir froid pendant leur séjour ! Nous visitons la charmante ville de Patzcuaro,

située au cœur du pays Purepecha, peuplé d’indiens du même nom.

L’architecture de la ville connait une belle unité et les belles demeures coloniales transformées en hôtel ou boutiques d’artisanat s’ouvrent toutes sur de sublimes patios.

Pour compenser la morosité du temps, nous nous livrons à l’une des activités préférées de ma sœur : le shopping ! Une des fêtes les plus caractéristiques du Mexique est la célébration du jour des morts “ EL Dia de Muertos” et ici dans cette région elle est de grande ampleur.

En témoigne, tous les bibelots, peintures, sculptures représentant des squelettes. La mort étant considéré comme la suite et non la fin de la vie, pas de tristesse et beaucoup d’humour dans toutes ces représentations. Comme dans toutes les villes à forte population indigène, l’artisanat est somptueux. Textiles, poteries, bijoux,peinture, les ateliers des artisans sont ouverts au public et les 4 cousins sont en admiration devant la rapidité du tisseur et la dextérité du peintre sur céramique.

Nous reprenons des forces dans un délicieux restaurant .

A cause du mauvais temps qui persiste et des mauvaises prévisions météorologiques des jours à venir, nous annulons à grand regret notre excursion du lendemain au jeune volcan Paricutin. Nous passons une nuit à Uruapan, la famille Bousquet se réchauffe au feu de la cheminée de leur chambre d’hôtel… cela ne peut plus durer, nous voulons de la chaleur, nous voulons du soleil, alors décision est prise de filer au plus vite vers la côte pacifique !

Encore beaucoup de kilomètres avant de rejoindre Nexpa et la maison que nous avons loué tous ensemble sur la plage.

Le paysage change, nous quittons les montagnes du Michoacan, les cactus refont leur apparition en même temps que le soleil…

Enfin ça y est, nous longeons le pacifique et les enfants sont déchainés à l’idée d’arriver enfin à la maison de la plage !

Nous avons trouvé cette maison en location sur internet, elle appartient à deux surfeurs américains. Comment ne pas tomber sous le charme de cette maison, isolée, sur une plage déserte.

Pendant 6 jours nous allons vivre au rythme de l’océan,

le regard accroché aux vagues puissantes

du Pacifique.

Il fait beau,

nous sommes en famille, les pieds dans le sable,

les enfants peuvent s’ébattre dans les 400m2 de l’habitation.

Ici tout est ouvert,

pas de fenêtre,

l’architecture de la maison est étonnante.

Nous sortons quand même un peu de notre petit paradis pour aller visiter les environs.

Balade au coucher du soleil jusqu’au village de Nexpa,

en guise d’habitations touristiques, quelques palapas colorées sous lesquelles sont accrochés des hamacs. Un peu plus loin le rio se jette dans l’océan,

les cocotiers se balancent sous la brise marine et les grues se mêlent aux pélicans.

Le soir,

Olivier et Rémi achètent aux pécheurs leur poisson fraichement péché,

et Manuel, le gardien de la maison nous aide à le préparer sur le grill.

Autre petite plage de rêve, la baie de Caleta de Campos située à quelques kilomètres de là.

Nous sommes dimanche midi et toutes les familles mexicaines viennent profiter de la plage. Dans un des petits restos de la plage, nous dégustons nos premières langoustes. Après ce bon repas, pendant que les enfants se baignent, d’autre succombe à l’appel du hamac !

L’ambiance vacances est donc bien installée et nos journées se résument à bronzer, discuter, boire des bières bien fraîches, tremper nos tacos dans le guacamole et bien manger !

A 5 euros le kilo de langoustes,

la tentation est grande d’en faire une cure !!!

Mardi matin, nous partons visiter un vivero de tortues marines.

Le responsable nous accueille chaleureusement . La plage est sous haute surveillance de l’armée, non pas pour les tortues mais pour les trafiquants de drogue. 19 km de plage sauvage, où viennent pondre différentes espèces de tortues protégées dont les tortues luth que nous avions vues au Costa Rica. Ici, ce sont les œufs qui sont sous haute surveillance. Nous avons la chance d’assister à la naissance de 2 bébés tortues,

que nous câlinons tous.

Le responsable du centre nous explique que les bébés doivent être remis à l’eau assez vite après la sortie de l’œuf. Les pauvres bébés encore tout abasourdis de leur naissance vont ainsi être jetés dans les rouleaux du pacifique, 30 min à peine après avoir vu le jour ! Dure vie pour les tortues. Les enfants se préparent à laisser “courir” sur le sable ces drôles de petites bébêtes bien attachantes.

1, 2, 3 partez ! Les 2 bébés se feront rouler 2 ou 3 fois sur le sable avant de disparaitre dans l’immensité de l’océan…

Si tout va bien elles reviendront sur cette même plage dans une vingtaine d’années pour pondre à leur tour !

Mercredi, il est temps de quitter notre havre de paix, le départ de la famille approche et nous devons remonter jusqu’à Guadalajara.

Nous longeons les 200km de côtes sauvages et sublimes du Michoacan

avant de remonter vers Colima. Au loin, le volcan del fuego, l’un des plus potentiellement dangereux du monde, crachote de petits nuages de fumée. Dernière nuit à Ciudad Guzman

que nous visiterons le lendemain matin

et jeudi après-midi, nous raccompagnons à l’aéroport de Guadalajara, Nathalie, Rémi , Juliette et Louis qui se préparent à affronter un très long voyage de 24h pour rejoindre leur douce France…

Bye bye et merci de votre visite, on se dit à bientôt, le mois de juillet n’est plus si loin…

Le meriguet-tour est à nouveau seul, conscients de la chance que nous avons de pouvoir encore continuer le voyage … Nous devons faire un point pour la suite, des choix s’imposent, maintenant notre prochain impératif est d’être le 9 Avril à San Francisco, pour accueillir le prochain visiteur…mais il est encore trop tôt pour en parler.

Nous visitons Tlaquepaque

autre charmante ville coloniale,

réputée pour ses magasins d’artisanat chic

et plus accueillante

que l’immense Guadalajara à laquelle nous renonçons.

A 50 km de là, la ville de Tequila se perd dans les étendues d’agaves bleues

qui servent à produire le célèbre alcool du même nom.

Nous choisissons de visiter la plus ancienne hacienda de la région à produire ce subtile breuvage : l’Hacienda San Jose Del Refugio.

Arrivés en fin d’après-midi, nous sommes généreusement admis à passer la nuit dans l’enceinte de la propriété.

Le lendemain matin nous visitons l’hacienda et découvrons tous les secrets de fabrication de la tequila.

Les plants d’agave bleue, matures au bout de 10 ans sont sélectionnés et effeuillés avec soin par les jimadores.

Le cœur du cactus appelé pina est ensuite coupé et cuit dans de grands fours pendant 28h.

Le cœur ainsi confit est ensuite pressé, le jus séparé des fibres et prêt à être mis en cuve de fermentation. 2 jours plus tard, le sirop sera distillé 2 fois dans les immenses alambics.

La tour se termine par une visite de l’ancienne usine

et une traditionnelle dégustation.

La Tequila à 10 h du mat’, c’est bon ! L’hacienda produit plus de 6 000l d’alcool par jour dont la majeure partie est destiné à la consommation locale… Aïe Aïe Aïe Tequila !!!

Une nouvelle page du Meriguet-Tour se termine, maintenant cap au Nord, vers d’autres traditions et d’autres visages de ce magnifique pays qu’est le Mexique…

Article suivant …