10 juin 2009 : Sur les routes Boliviennes

La Bolivie en quelques chiffres :

-9 millions d’habitants pour un territoire 2 x grand comme la France.

-monnaie : le boliviano ( 1 euro = 10 bol )

-3 langues officielles : l’espagnol, le quechua et l’aymara.

-70 % de la population en dessous du seuil de pauvreté.

Mercredi 10 juin, dés notre sortie du magnifique salar d’Uyuni, nous nous dirigeons vers notre première ville bolivienne qui n’est autre que Uyuni.

De la Bolivie pour l’instant, nous n’avons vu que de sublimes paysages et très peu de boliviens…A Uyuni, nous allons vite être projetés dans la réalité de ce pays…A la différence de l’Argentine et du Chili, ici, nous nous sentons tout de suite dépaysés. D’abord par les tenues des femmes,

certes la jupe boule plissée n’est pas des plus avantageux pour leur silhouette, elles portent toutes quelquechose sur le dos dans un grand tissu noué autour du cou,

les jeunes mamans portent leurs enfants et les plus agées, leurs courses ou leurs camelotes qu’elles s’apprètent à vendre sur le marché. Sur la tête, un chapeau de paille ou de feutre et deux longues nattes.

Les enfants ont tous comme point commun les joues tannées voir brûlées par le soleil andin et la morve au nez ! Mais que ces gens sont souriants, curieux et agréables !

Dans cette ville, il fait un froid glacial, mais tous les habitants sont dans la rue, cuisinent, vendent des boissons, des friandises, des jus de fruits.

Dans le mercado central, nous trouvons de nombreux légumes et fruits, à des prix très attractifs. Les femmes, car les étals sont essentiellement féminins, sont couvertes avec de nombreuses couvertures et d’énormes chaussettes, dans leurs petites sandales… Pour le déjeuner, tous les restaurants proposent un “almuerzo”, c’est le menu du jour, composé d’une soupe,

d’un plat principal et d’un dessert pour la modique somme d’environ 20 bolivianos (2 euros) et en plus, c’est bon! Les enfants adorent les soupes et le service est hyper rapide. Nous passons une seule nuit glaciale un peu à l’abris du mur du cimetière de la ville(tous les bivouacs ne sont pas de rêve !) Le lendemain matin,

après une visite ludique au cimetière des trains,

véritable terrain de jeux

pour toute la famille,

nous reprennons la route vers une ville emblèmatique du pays : Potosi.

La piste qui relie les 2 villes nous a été annoncée comme très mauvaise et en travaux. Heureusement, ce jeudi 11 juin est un jour férié ici et la route ne sera pas encombrée par les engins de chantier. La piste monte, tourne, descend, remonte tout cela à une altitude de plus de 3 500m,

le moteur et l’embrayage de BEF sont une nouvelle fois mis à l’épreuve, mais la faille ne viendra pas de ce côté, après une vingtaine de kilomètres, un pffeuu suivit d’un claq claq nous annonce notre première crevaison !!! C’est le pneu avant gauche qui a rendu l’âme. Courage Olive, il faut vider toute la soute pour attraper l’échelle qui te permettra de monter sur la galerie pour prendre le cric qui est dans le coffre de toit…nous avons un cric de 3,5 t, BEF frôle les 4,5 t réussira t-il à soulever la bête ? OUI, en à peine une heure, mon mécano de mari changera la roue, rangera tout son matériel dans la soute et dans le coffre de toit et aura même le temps de nous faire une réparation de fortune sur le filtre à air qui se ballade à cause des nombreuses secousses …

Nous pouvons désormais cocher sur notre liste du parfait bourlingueur :

– enlisement : c’est fait.

– crevaison : c’est fait.

Vendredi 12 juin, nous arrivons enfin à Potosi.

La ville a été construite au pied du Cerro Rico, montagne majestueuse de plus de 4 800m et source de toutes ses richesses.

1544, un jeune berger péruvien part à la recherche d’un de ses lama égaré dans cette montagne. Surpris par la nuit, il fait un feu pour se réchauffer. Sur le sol, à l’endroit du foyer, il voit alors sortir de la terre un métal coulant. Il vient de découvrir le secret du Cerro Rico : cette montagne regorge d’argent. Ce gisement devient vite la priorité des colons espagnols, 10 ans après sa création, Charles Quint donne à la ville de Potosi le titre de ville impériale. Potosi devient la plus grande cité d’Amérique du sud et rivalisera même au XVII ème siècle avec Paris et Londres. Les gisements d’argent semblent inépuisables et feront la fortune des espagnols pendant près de 3 siècles. En contre partie, le nombre de vies humaines sacrifiées sur l’autel du profit est incalculable. Les indiens meurent par milliers ainsi que les esclaves noirs amenés d’Afrique. Pour imager cette époque, on parle de 2 ponts. Pour relier Potosi à Madrid, le premier pourrait être en argent (environ 30 000 t extraites) et le second réalisé avec les ossements de tous les mineurs morts dans ces mines!

Aujourd’hui, de nombreuses mines sont encore exploitées,

le Cerro Rico est un vrai gruyére et les conditions de travail des mineurs ne se sont guère améliorées, ils se sont regroupés en coopératives privées. Samedi 13 juin, nous allons leurs rendre visite. Notre guide nous explique en français, le petit rituel qui entoure la visite. Premièrement, le mini-bus nous emmène au marché des mineurs.

Il est de bon ton d’apporter quelques présents à ces travailleurs de l’ombre. Au choix, nous pouvons leur apporter des boissons, des biscuits, mais le plus prisé reste le sac de feuilles de coca avec la petite bouteille d’alcool de canne à sucre ( 96º). Nous achetons également un kit d’explosifs,

utilisés pour décrocher le minerai de la roche. Ensuite, direction l’habillage, nous revêtons des tenues appropriées à la descente dans la mine.

Nous montons ensuite vers le Cerro. Sur un immense terril qui surplombe toute la ville, le guide nous fait une petite démonstration d’explosion.

La force de la détonation nous surprend tous. Une fois les lampes ajustées sur les casques, nous entrons dans une des nombreuses galeries souterraines.

Claustrophobes s’abstenir, les tunnels sont étroits, très bas et bien sûr très sombres. Nous nous arrêtons devant une drôle de statue qui n’est autre que le divin El Tio, sombre divinité inventée par les colons pour garder le contrôle sur les indiens…

Régulièrement, les mineurs se livrent à un petit rituel pour s’assurer de la protection d’El Tio. Ils lui versent de l’alcool, lui offrent des feuilles de coca et des cigarettes. Nous réalisons ce petit rituel et puisque Tio fume notre cigarette, cela est bon signe, il nous accepte dans sa mine (ouf !) Malheureusement, nous sommes samedi et les mineurs ne travaillent pas (erreur de notre part, le routard le signalait), nous avançons dans la mine en marchant entre les rails et par endroit nous sommes courbés en 2, ici la sécurité est minime, les voûtes des galeries sont soutenues par de simples morceaux de bois, au-dessus de nos têtes, 16 étages de galeries comme celle-ci. Le bus nous emmène ensuite vers une autre mine, à la recherche d’éventuels mineurs.

L’entrée est très basse et la ridicule hauteur des galeries ne facilite pas notre progression. Le guide nous montre une veine d’argent et de zinc. Nous rencontrerons au fond d’une cavité un mineur sûrement placé là pour que nous ne soyons pas trop déçus !!!

Même sans les avoir vu travailler, il n’est pas difficile d’imaginer les conditions de travail épouvantables de ces hommes encore aujourd’hui, au XXI ème siècle. La séquence frisson n’est pas encore terminée, puisque maintenant, nous allons assister à un sacrifice de lama. C’est la “Fiesta Del Espiritu” et l’occasion pour les mineurs de remercier la Pachamama et de lui demander sa protection et sa générosité.

Pour ce faire, un pauvre animal va avoir la gorge tranchée ! Le sang récolté est jeté sur l’entrée de la mine, le spectacle est un peu gore (si BB voyait ça !!!) mais il s’agit là d’actes et de coutumes ancestrales pour ces peuples indigènes.

La viande de lama est ensuite cuisinée par les femmes et dégustée par toute la communauté.

La ville de Potosi est classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987, d’une part pour son histoire mais aussi pour son incroyable richesse architecturale.

Dans ses rues étroites et sinueuses, nous admirons les façades colorées,

dans l’ensemble bien entretenues.

Pas moins de 80 églises ont été érigées dans la ville.

La visite de la ville la plus haute du monde (4 000 m) est rude et se fait dans un froid glacial.

Dimanche 14 juin, visite de la “Casa de la Moneda”,

c’est dans ce splendide bâtiment qu’ont été frappées les premières pièces de monnaie en argent bien sûr, destinées au royaume d’Espagne.

Le soir, nous fêterons les 7 ans de Lola

autour d’un bon gâteau au chocolat après avoir longuement hésité avec les somptueux gâteaux de toutes les couleurs qui trônent près du mercado central !!!

Lundi soir, nous retrouvons le calme de la nature près de l’Ojo del Inca.

Cette lagune parfaitement circulaire est en fait un cratère rempli d’une eau à la température clémente de 35º.

L’eau chargée en minéraux volcaniques auraient des vertues apaisantes pour la peau. Au petit matin, nous nous glissons avec délice dans cette lagune. Après une heure de baignade (2 pour les enfants),

le plus dur c’est de sortir de l’eau et oui, nous sommes encore à plus de 3 500m d’altitude et dehors il FAIT FROID !!!

Notre prochaine direction est la ville de Sucre, capitale constitutionnelle du pays et considérée comme la plus belle ville de Bolivie.

Sur les conseils d’autres voyageurs, nous nous installons sur une petite place proche du centre-ville.

L’endroit est idyllique pour les camping caristes que nous sommes. Le quartier résidentiel est des plus tranquilles, nous sommes à 15 minutes à pied du centre, proche du seul supermercado de la ville et comble du luxe, nous avons un bon wifi…

Tous les bâtiments coloniaux ainsi que les immeubles, maisons et commerces du centre, sont blancs.

Cela tranche avec le bleu profond du ciel et le vert des jardins qui sont largement arrosés toute la journée par des employées de la ville.

La ville est très propre, assez riche. Nous visitons un ancien couvent, aujourd’hui transformé en école privée,

afin d’accéder au toit

et de jouir d’une vue panoramique sur la ville.

Nous visitons également un musée très intéressant sur l’art textile et son évolution depuis plusieurs siècles. La richesse, la créativité la finesse des motifs font de ces tissus et tapis de véritables chefs-d’oeuvre. Le savoir-faire des différentes communautés de tisseurs (Jalq’a,Tarabuco,Chu’tas…) a bien failli se perdre et heureusement grâce à certaines associations, aujourd’hui cet art connait un nouveau souffle. Nous apprenons de nombreuses choses sur les vêtements, la spécificité des couleurs choisies selon les tribus ou selon l’usage des pièces d’habillements. Dans le patio, nous pouvons regarder deux femmes tisser et nous admirons leur patience et leurs gestes précis (photos interdites).

Samedi après-midi, nous nous éloignons de la grande ville et prenons la route vers Tarabuco,

ce grand village propose tous les dimanches un des marchés les plus typiques et des plus réputés de Bolivie. Dimanche matin, nous observons l’arrivée des différents “exposants”, nombreux arrivent avec leurs ânes,

ou simplement en portant sur leur dos leurs précieuses marchandises. Nombre d’entre eux portent la tenue traditionnelle de leur groupe ethnique et nous retrouvons dans la rue ce que nous avons vu la veille dans le musée !

A peine arrivés sur la place du village, nous nous faisons interpeller de tous les côtés, Olivier dans le rôle du grand et Lola dans le rôle de la blonde, cela suffit à détourner sur nous tous les regards…La concurrence est rude entre tous les marchands, l’endroit est touristique et nous redoutons un peu de nous faire avoir.

Nous marchandons un peu et repartons avec un poncho pour Lola, un tissu et un bonnet anciens tissés à la main. Les 3 heures passées sur ce marché ont été épuisantes et à la fin, nous repoussons sans scrupule les assauts de tous les revendeurs.

Sur la route du retour, nous serons les “saint-bernard” d’un groupe de touristes anglo-français . Leur bus a crevé et ils n’ont pas de cric.

Fier de sa nouvelle acquisition Olive leur prêtera son beau cric 10 t tout neuf !!!

Notre prochaine destination est La Paz à 750 km, nous avons le choix entre la belle route asphaltée et la ruta 6, piste qui traverse des villages de tisserands. Soyons fous, prenons la piste !!! Vitesse moyenne, 25 km/h, ça monte, ça descend , ça secoue, ça tremble,

…mais c’est terriblement beau.

Nous sommes au coeur de la Bolivie, telle que l’on se l’imagine. Ici, le temps s’est arrêté, les bergers surveillent leur troupeau de brebis, moutons ou lamas,

ils portent le poncho et le bonnet traditionnel. Dans les nombreux champs, les hommes et les femmes travaillent,

ils nous saluent toujours souriants et semblent se demander mais quel est ce véhicule étrange qui emprunte cette piste d’habitude réservée aux camions bondés

qui remplacent les bus, ou aux ânes ?

Nous nous arrêtons au premier grand village, Rabelo, ici nous ne trouverons pas de tisserands, mais nous ferons l’animation à l’heure du déjeuner. Sitôt garés, tous les enfants du village s’attroupent autour de nous, nous organisons une visite guidée de notre “Casa Rodante”,

les enfants s’agglutinent à bord et écoutent nos explications très impressionnés. Nous leur montrons notre parcours sur une carte, ils ne savent pas où se trouvent la France,

mais je ne suis pas sûre qu’en posant la question:” où se trouve la Bolivie ?” à nos petits écoliers français, qu’ils sachent nous répondre… Petit moment de bonheur pour eux comme pour nous. Les femmes visitent également et ont les yeux qui brillent devant tant de confort. L’une d’entre elle nous offrira même des biscuits pour nous remercier. Séance photo avec tous ces charmants enfants.

Nous repartons, nous traversons d’autres villages en adobe.

Ces villages pour la plupart ont l’eau potable, grâce aux programmes de l’Unicef et il y a des écoles. Le président Evo Morales a semble-t-il fait beaucoup également pour ces populations villageoises.

Nous mettrons 2 jours pour parcourir 200 km, mais nous ne regrettons pas notre intrusion dans cette partie reculée du pays et ce contact direct avec ces populations. Les villageois chanceux que nous avons pris en stop, se souviendront longtemps de ce drôle de vaisseau blanc qui un jour a croisé leur route…

Mercredi 24, nous arrivons à Tiwanacu. Cette civilisation préinca a connu son apogée entre l’an 700 et 1200 de notre ère, les constructions étaient parfaitement rectilignes et les blocs de pierre immenses qui forment les murs d’enceintes sont ajustés au mm.

C’est sur ce site que nous allons pouvoir admirer la fameuse “porte du soleil”,

bloc de grès de 40 tonnes gravé de symboles (repris par Hergé pour les aventures de” Tintin et le temple du soleil”). Les ruines font l’objet d’un grand chantier de rénovation et de fouilles, nous sommes d’ailleurs très étonnés de voir des familles entières au travail sur ce site classé.

Nous pouvons admirer d’énormes monolithes,

pour certains à l’abris dans une salle du musée. Dans le temple semi-souterrain,

170 têtes sculptées nous observent

et inspirent nos deux petits photographes en herbe.

Le 21 juin a encore lieu sur ce site, la fête du solstice, célébrée par de nombreuses communautés indigènes … Le culte du soleil n’est pas mort !!!

Prochaine destination : La Paz

PS : En lisant vos nombreux commentaires qui nous réjouissent (il faut continuer!!!), nous nous rendons compte que vous voyagez avec nous. Vous aurez sans doute remarqué que nous mettons de plus en plus de photos dans les articles pour vous montrer le plus de choses possibles, et vous donnez envie peut-être à votre tour de fouler ce merveilleux continent sud-américain. Vous nous réclamez aussi des vidéos, des clips…soyez patients…il faut que les idées mûrissent…et surtout que notre chef réalisateur se motive !!!

En tout cas, ne changez rien et continuez à “commenter”nos carnets de route et à nous donner de VOS nouvelles.

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17 réflexions au sujet de « 10 juin 2009 : Sur les routes Boliviennes »

  1. Stéphanie Vasseur

    Sublime pays la Bolivie ! Toute cette authenticité, ça donne très envie…
    L’autre fois, je suis passée devant la gare de Lyon, la pizzeria était toujours là, j’ai pensé à vous… Vous alliez partir, Sté, tu appréhendais… Je suis heureuse que vous n’ayez pas à regretter cette aventure qui s’avère merveilleuse et tellement riche et qui nous fait tellement rêver…
    Moi, je suis toujours au pays du cinéma, je termine mon film ces jours ci… J’ai tourné mi mai, tout s’est très bien passé et je suis très contente du résultat… Le film sort en septembre, vous aurez un dvd à votre retour et d’ici là, y en aura peut être un autre en boîte !!!
    Plein de bises à toute la famille !

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  2. Seb & Coco

    Salut la tribu,
    BON ANNIVERSSAIRE LOLA
    De plus en plus chouette,merci Steph pour tes commentaires très instructifs et merveilleusement bien tournés.
    Oliv à ton retour, je pense que tu devrais mettre la photo en stand-by et monter ton garage autos.
    Ca y est, pour nous c’est les vacances (que 2 mois…).
    BISOUS LES MERIGUE TROTTERS
    SEB & COCO

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  3. Matthieu

    Salut les beaux oliviens

    Vous commencez à etre au top question photos et commentaires, continuez !
    Mes amitiés à Morales.

    Bonne route

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  4. lefebvre monique

    salut la famille
    hé oui je suis rentrée mais prête à repartir. Si je peux c’est un week end à Vienne avec marie en decembre et la Laponie, mon rêve de toujours en janvier 2011. Mais bon il faut faire des économies et travailler un peu pour renflouer le compte. Sinon je suis super heureuse d’avoir de vos nouvelles. Les photos sont magiques et me remplissent les yeux d’un univers totalement différent de FUERTEVENTURA que je viens de quitter.
    Vive la famille des voyageurs, même si moi, je suis « petit joueur » par rapport à vous et débutante
    PLEIN DE BISOUS AUX PARENTS ET UN PEU PLUS A MES DEUX GRANDS LOULOUS Bye MOMO

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  5. Simone HIVERT

    Bonjour à tous,
    Je ne sais pas si l’eau du cratère volcanique a des vertus apaisante sur la peau … mais vous nous avez donné la preuve en images de son pouvoir énergétique sur les baigneurs !
    Toujours bravo pour tout, texte et photos. A chaque article, un vrai moment d’évasion dans un autre monde. Merci.
    Un gros bisou particulier et Bon Anniversaire Lola.
    Bonne continuation et à la prochaine.

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  6. la famille laine-vivies

    un grand bravo pour les photos (celle de la porte du Soleil est incroyable!)et pour tes textes ma Sté qui nous font toujours autant voyager! Qu’est ce qui peut flamber avec son cric ton Olive! C’est sûr que la reconversion dans un garage est toute vue! Pour nous c’est les vacances et c’est tant mieux, on part dans le Sud des la semaine prochaine meme si ici le soleil ne manque pas . Gros bisous aux petits loups(qu’est ce qu’ils sont beaux!) et a vous 2! de la part des normands

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  7. avenel maurice

    Bravo pour cette vaste composition litteraire qui peint admirablement ce pays, une vrai fresque! Robin a eu chaud ou bien c’est la « loco » qui a derailler.N’oubliez pas qu’en

    cas de necessité si vous demandez un secours ( le bol y vient)
    Bravo bon courage je vous embrasse Papymo

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  8. henry

    Merci pour les belles photos qui n’en finissent pas de nous faire rêver.Décidément vous vivez une aventure fantastique et nous devenons de plus en plus impatients de partir aussi un jour. Cordialement à tous les quatre, Martine et Michel.

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  9. max

    La vie est un livre qui reste à la première page sans voyage.Dans vos bagages on fait aussi de belles découvertes et même si les commentaires nous donnent l’ impression d’être sur place par l’ambiance les photos nous donnent la dimension réelle de votre aventure.
    Merci de nous faire pariciper à autant d’émotions.

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  10. SOPHIE

    allez le chef realisateur, fait nous peter un petit movie!!!
    bon anniversaire à Lola et cela dit en pensant ils grandissent beaucoup ces enfants là-bas.
    Gros bisous de la grousset’s family.

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  11. Jack Sparrow

    Visite toujours aussi sympa ! Merci aux guide à qui nous donnerons certainement un gros pourboire pour tous ces merveilleux commentaires et anecdotes ainsi que les splendides photos d’Olive et de ses apprentis.
    Joyeux anniversaire Lola !
    @+ sur les ondes.

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  12. daniel

    C’est magnifique!!! Chaque fois que j’ouvre le blog et que je compare votre voyage à notre vie routinière…
    Continuer à profiter de ce voyage,même si parfois il y a des petites galères,c’est aussi ça qui fait souvenir.
    amicalement
    daniel

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  13. planes beatrice

    bon anniversaire lola de la part de coline je suis en vacance je vais me baiger a l etang grosse bise coline votre voyage est superbe les photos les commantaires tout est super cela donne envie ici tout le monde va bien grosses bises a vous 4 beatrice

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  14. Rose Marie

    Merci pour cette révision si agréable de la géographie…
    Bravo les danseuses de l’ASCM…
    et MERCI pour ces instants,(pour ce long moment), passés en Bolivie grâce à vous et qui ns rapprochent de notre »petit »qui travaille là bas.
    Quelles belles photos!
    Bonne route et bonnes rencontres.
    A+
    RM

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