25 juin 2009 : Titicaca nous voilà.

Jeudi 25 juin. L’arrivée sur La Paz est à plus d’un titre, impressionnante. D’abord, il faut réussir à se frayer un chemin dans la circulation complètement dingue de El Alto,

autrefois quartier populaire de la capitale et aujourd’hui ville banlieue à part entière. Les feux et les policiers présents n’arrivent pas à réguler le flot de bus et de voitures qui se collent les uns aux autres et forcent le passage à petit coup de klaxon ( nous, nous n’en avons plus, alors on joue la prudence…) au milieu de tous ces fous du volant, les vendeurs ambulants proposent toute sorte de choses et les mamas boliviennes, cuisinent sur le bord du trottoir ( ça donne envie !) Il n’y a rien à dire, cette ville est plus que vivante !

Nous nous rendons à l’usine de gaz pour remplir nos bouteilles . Les employés malaimables refusent de remplir nos bouteilles argentines et nous envoient à une autre usine située à plus de 10km de là… Info ou intox ? Nous trouvons l’usine, mais celle-ci est fermée depuis 6 mois ( intox !) Sur la route du retour, nous croisons un camping-car français, il s’agit de l’équipage de “ Paris-Paname”, une famille fort sympathique que nous rencontrons pour la première fois. Echange d’infos sur nos expériences mutuelles. Eux aussi se sont faits refoulés à l’usine de gaz, alors nous n’insisterons pas…

Après un second passage éprouvant dans El Alto, nous amorçons la descente vers la capitale la plus haute du monde… La ville est construite à flanc de montagne

et le panorama est vraiment étonnant.

Les quartiers pauvres sont sur les hauteurs et les quartiers plus riches, voir très chics sont en contrebas,

à environ 3200 m d’altitude, la vie y est forcément beaucoup moins rude. Nous avons l’adresse d’un hôtel qui accueille les voyageurs sur un grand parking. L’hôtel tenu par un suisse est dans les beaux quartiers. En arrivant, nous y retrouvons d’autres voyageurs déjà rencontrés ( Les thilles ) et d’autres,

avec qui nous faisons connaissance, c’est le cas de Marie-Jo et Sauveur, qui voyagent avec leur grand fiston de 16 ans. L’hôtel a un jardin fort agréable avec jeux pour enfants, une piscine couverte et un jacuzzi

et oh! grand luxe, un service de laverie ainsi que la wifi. Nous n’avons pas envie de rester trop longtemps , comme je l’ai déjà dit, les grandes villes sont peu adaptées à notre style de voyage.

Vendredi, petite visite chez Iveco. Notre batterie montre des signes de faiblesse et nous voulons profiter de la garantie pour la faire remplacer. Les employés du garage sont très sympa, ils défilent à tour de rôle dans le camping-car pour visiter et prendre des photos. Par contre, ils n’ont aucune pièce susceptible de nous intéresser et doivent demander l’autorisation à Iveco Argentine dont ils dépendent, pour faire fonctionner la garantie internationale. Autre réparation nécéssaire: les placards… Ceux-ci sont très grands, évidemment bien remplis et pas suffisamment soutenus pour supporter les secousses. Résultat, ils ne ferment plus et s’affaissent dangereusement.

Nous trouvons deux menuisiers qui nous réparent tout en 2 heures pour la modique somme de…15 euros !

Samedi, j’emmène les enfants dans un parc pendant qu’Olivier va aux nouvelles chez Iveco. Les enfants s’amusent sur les nombreux jeux et se mêlent aux petits boliviens. Samedi soir, nous jouons la carte gourmandise et allons dîner au restaurant de l’hôtel, la réputation de leurs raclettes et fondues n’est plus à faire…
Dimanche, nous nous décidons enfin à visiter La Paz.

Le taxi nous emmène dans le centre. Nous suivons l’itinéraire touristique et remontons successivement de petites rues étroites où sont concentrés les vendeurs de tissus,

ponchos et autres articles textiles.

Nous craquons pour quelques pièces qui décoreront à merveille notre future maison !!! Une autre rue nous conduit au marché des sorcières, sur les étals, des foetus de lamas, de nombreux onguents et autres bizarreries. Et puis dans une autre rue, des revendeurs de DVD copiés par milliers. Ici, tous les marchands sont regroupés par thème, la rue du pain, la rue des fruits, la rue de la quincaillerie… La Paz n’est pas une ville très séduisante.

Lundi, nous laissons une nouvelles fois BEF chez Iveco et pendant ce temps nous parcourons d’autres quartiers de la ville. Pour aller d’un endroit à l’autre, nous prenons le taxi et à chaque fois, tour de manège garanti dans les ruelles étroites, au milieu des nombreux mini-bus et autres voitures !!! En fin d’après-midi, nous récupérons BEF doté d’une batterie neuve et d’un beau klaxon puissant !
Jeudi 25 juin, nous quittons La Paz, à nouveau nous bouchonnons dans El Alto,

mais cette fois, Olive se régale avec son gros klaxon et rivalise avec les locaux ! Direction Copacabana et le lac Titicaca . la route est très belle, au loin se dressent les sommets enneigés de la cordillère royale et nous parcourons une dernière fois la campagne bolivienne.

60 km après avoir quitter La Paz, nous apercevons dans le coucher de soleil, le fameux lac sacré des Incas…
Pour atteindre la ville de Copacabana, il faut traverser le petit détroit de Tiquina et la barge est obligatoire pour les piétons comme pour les véhicules.

BEF prend place sur une barge derrière un bus. La place est juste, Olivier l’accompagne tandis que moi et les enfants devont prendre un petit bateau pour traverser le détroit. De loin, nous observons les bateliers et Olivier qui munis d’une perche essaient de pousser la barge au large. Que se passet-il ? BEF serait-il trop lourd ? Nous sommes débarqués depuis un petit moment et Olivier est toujours sur l’autre rive… Enfin ça y est, la barge avance, espérons qu’elle est assez solide et que notre bon BEF ne va pas finir au fond du lac !!!

Le temps pour moi de prendre quelques images pour le prochain “clip”, et voilà notre maison roulante qui arrive à bon port… Olivier nous racontera que la barge était enlisée, et qu’ils étaient une dizaine à essayer de la dégager… BEF : Trop lourd !!! Encore une trentaine de kilomètres sur une route surplombant le lac et nous arrivons à Copacabana…

Un petit air de vacances flotte sur cette station balnéaire très fréquentée.

Nous nous posons sur la plage, où nous retrouvons Claude et Alain, couple de voyageurs déjà rencontrés à plusieurs reprises. Avec eux, nous mangerons une excellente truite (élevée dans le lac) dans un des nombreux petits resto-barraques qui longent la plage. Pour la digestion, un peu d’exercice : nous prenons la direction du calvaire situé en haut d’un cerro qui surplombe la baie.

L’ascencion est plus que ardue, nous nous arrêtons tous les 20mètres pour reprendre notre souffle

(alt : 3 960m). Une fois en haut, la vue sur le lac est réconfortante,

nous plaignons les nombreux vendeurs de boissons, friandises et souvenirs, qui empruntent ce chemin tous les jours !!!

Samedi matin, il y a foule devant la cathédrale,

les voitures, les bus et camions se parent de fleurs et de décorations avant de recevoir la bénédiction du prêtre… BEF sera décoré lui aussi, mais ne recevra pas d’eau bénite…

La cathédrale est très belle

et derrière l’autel se dresse la célèbre sculpture de la Vierge de Copacabana à laquelle on attribut de nombreux miracles.

Dimanche matin, nous retrouvons par hasard Caroline et Olivier les 2 cyclistes géologues que nous avions déposés un mois plus tôt au Sud Lipez.

Les retrouvailles se célèbrent autour d’une truite !
Nous décidons de prendre ensemble un bateau privé pour faire l’excursion sur L’Isla Del Sol .

Cette île est la plus emblématique du lac Titicaca, car selon les croyances Incas, elle a vu naître le soleil ainsi que le premier couple du peuple Incas.

Départ prévu à 7h30… Olivier et Caro se sont chargés d’apporter le petit dèj, que nous dégusterons une fois sur l’île. Après 2 h de bateau, nous débarquons au nord de l’île et notre capitaine nous donne rendez-vous pour le retour à 16h précises au sud de l’île. On s’installe sur une plage, devant les eaux cristallines du lac…

on prend le petit déjeuner et on s’émerveille devant tant de beauté…

Au nord de l’île, après une petite heure de marche nous atteignons les ruines de Chincana qui comprennent le Palacio del Inca,

sorte de labyrinthe de murets et de petites portes,

puis la Mesa Ceremonica sûrement une table de sacrifice et enfin,

le fameux rocher du puma ou Titi Khar’ka au sein duquel le soleil aurait fait sa première apparition, ainsi que la lune et le couple fondateurs de l’empire Inca .

Nous distinguons les 4 niches de la légende, creusées dans le rocher.
Pas de temps à perdre maintenant nous avons l’île à traverser du nord au sud et pour ce faire, un peu moins de 4h. La ballade sera dure,

nous évoluons sur la crête de l’île, bénéficiant ainsi d’un panorama fabuleux sur le lac.

A près de 4 000m d’altitude, notre rythme n’est pas très rapide, les enfants se plaignent un peu au début mais ils finiront la randonnée en tête de peloton.

2500 personnes environ habitent sur l’île et sont divisés en 3 communautés. C’est ainsi que nous devons nous acquitter d’un droit de passage pour passer d’une communauté à l’autre. Ce péage impromptu nous fait sourire et nous donne l’occasion d’une photo.

Nous atteignons maintenant le sud de l’île. Un grand escalier l’Escalera Del Inca nous permet de redescendre sur la plage, là où doit nous attendre notre bateau.

Il est 16h30, nous sommes en retard et le bateau n’est pas là !!! Le capitaine aurait-il eu la mauvaise idée de ne pas nous attendre ? Apparemment, personne n’a vu son bateau, c’est plutôt bon signe, il a du être retardé…Nous attendons, il commence à faire froid et les derniers bateaux collectifs qui assurent la liaison entre l’île et Copacabana, sont partis depuis bien longtemps ! Les insulaires curieux viennent nous voir et l’un d’entre eux nous propose de nous ramener pour 400 bolivianos ( un peu plus que ce que nous aurions du payer pour l’aller et retour ) aprés une négociation serrée et vu que nous n’avons pas du tout envie de passer la nuit ici, nous acceptons de rentrer avec lui pour 200 bol. Heureusement nous n’avions pas versé la totalité de la traversée au marin d’eau douce de ce matin qui nous a posé un lapin…
Caro et Olivier qui n’en sont pas à leur première arnaque bolivienne, sont un peu sur la défensive…Nous embarquons et quelques km plus loin, le pilote stoppe le moteur et nous demande de payer. Olive lui fait une blague en lui tendant 150 bol, mais l’autre n’a pas le sens de l’humour et lui en réclame 250 ! Bon maintenant, ça commence à bien faire, ON VEUT RENTRER et pas à la nage ! Les 2 Olivier perdent leur sang froid et il en faut peu pour que l’arnaqueur ne finisse dans le lac ! Devant leur air menaçant, le bolivien prend les 200 bol et redémarre. Il nous ramenera sur le continent à une vitesse minimale, mais on s’en moque, le paysage est superbe !

Pour nous, cela aura été la seule tentative “d’escroquerie” dans ce pays, c’est sûr, en tant que touristes nous sommes trés sollicités et on a souvent l’impression que les commerçants abusent, aucun prix n’est indiqué, alors c’est un peu à la tête du “ gringo”…
Demain nous quittons la Bolivie, après un mois de découverte. Nous n’en avons vu qu’une partie, celle des Andes et des hauts plateaux, mais partout, la nature y est splendide, malheureusement pas beaucoup respectée si l’on en juge par le nombre de déchets qui jonchent les talus et les rivières. Nous avons apprécié les boliviens, respecté leurs traditions et adoré leurs artisanats. La cuisine ne restera pas un grand souvenir, mais n’aura pas non plus trop affecté notre budget…
Mardi 7 juillet, nous passons la frontière et entrons au Pérou. Simple formalité, douaniers très avenants, seul petit bémol, on nous prévient que toutes les routes sont bloquées.

Depuis plusieurs semaines le pays est en crise et les conflits sont nombreux entre les indiens et le gouvernement qui souhaite privatisé une grande partie des ressources du pays. Les bloqueos durent 3 jours en général. La première ville est Yunguyo, triste, peu attrayante, je n’ai vraiment pas envie de rester là 3 jours ! Je sors la carte et nous décidons d’un itinéraire bis pour rejoindre la ville de Puno, notre prochaine destination. Une piste semble pouvoir nous faire éviter le bloqueo. Nous voyons des pierres sur la route, de temps en temps du verre brisé, mais rien qui nous empêche de rouler. Les gens nous font de grands signes pour nous stopper, certains bien imprégnés de bierre nous conseillent de faire demi-tour… Au bout de quelques km, un gros tas de terre barre la route et nous enlève tout espoir. Nous sommes contraints d’attendre. Sur les conseils d’un passant, nous trouvons un bivouac agréable sur une plage toujours au bord du lac. Je rumine, Olivier lui est plus zen et les enfants eux retrouvent le sable avec plaisir…
Le lendemain matin, en haut de la colline qui surplombe la plage, des gens nous font de grands signes, les enfants et Olivier vont leur dire bonjour et c’est ainsi que nous faisons la connaissance de Lucio et de sa famille.

Olivier fait des photos avec eux et tout le monde vient visiter le camping car.

Lucio et sa fille Diana, du même âge que Lola nous emmènent voir leur troupeau d’alpagas. Pour nous, ils les attrapent,

nous pouvons ainsi les caresser et apprécier la douceur incroyable de leur laine.

Pendant que nous discutons sur la plage, de jeunes mariés et leurs convives viennent faire quelques pas de danse et boire quelques litres de bière…

Le lendemain matin, les paysans reviennent chercher leurs photos imprimées et nous offrent plusieurs kilos de pommes-de-terre pour nous remercier. Nous discutons longuement avec Lucio, autour d’un atlas et nous parlons de l’Europe, du monde, de son pays, du nôtre… Vendredi matin, lorsque vient l’heure du départ,

ils nous invitent à prendre de l’eau chez lui, il est tout ému au moment de dire au-revoir aux enfants et à vrai dire,

il n’est pas le seul… Ces 3 jours de stand-by forcé nous ont permis de rencontrer ces gens simples, curieux , ouverts et tellement attachants.
Sur la route de Puno, le bloqueo est bien levé, il reste quelques pierres par endroit et des traces de pneus brûlés.

Puno est une grande ville située au bord du Titicaca et sert de point de départ aux excursions vers les autres îles du lac. Nous réservons un bateau pour aller sur les îles Uros dés le lendemain. L’après-midi, nous prenons la moto-taxi puis le vélo-taxi pour nous rendre au centre-ville. Ce moyen de déplacement est très répandu au Pérou et c’est plutôt pratique.

Le soir nous dormons près de l’embarcadère.

Les îles flottantes,

imaginées par les indiens Uros, sont entièrement réalisées à la main avec les roseaux(totora) qui poussent en abondance dans le lac.

Les îles sont composées de plusieurs couches de ces roseaux et ont une épaisseur d’environ 2 à 3 m. Sur ces petites îles au nombre de 40, des familles vivent dans des maisons en roseaux, se déplacent sur des barques en roseaux et survivent du tourisme et de la pêche.

Aussitôt débarqués sur l’une de ces îles, les femmes nous accueillent très chaleureusement

et nous entraînent tout aussi chaleureusement vers leurs étals de souvenirs et d’artisanat.

Elles sont vétues de couleurs très vives, certaines portent de longues tresses avec de nombreux pompons,

avec le jaune des roseaux séchés et le bleu du lac, c’est un festival de couleurs. Je réclame ma ballade sur un belle embarcation de paille, juste pour le plaisir des sens…

Une famille nous accompagne et les 2 petites filles s’empressent de nous chanter quelques airs , contre une petite “contribution”bien évidemment…

Nous visitons une deuxième île, une femme brode, nous allons la voir et sans harcélement, il nous est beaucoup plus agréable d’acheter un petit souvenir !

Notre ballade autour du sompteux lac Titicaca se termine. Malgré un tourisme de masse et ses effets pervers, nous avons apprécié ce lieu riche en histoire et en légende…
Prochaine étape, Cusco et la vallée sacrée…tout un programme !

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13 réflexions au sujet de « 25 juin 2009 : Titicaca nous voilà. »

  1. Simone HIVERT

    Encore une fois, que dire devant ces photos et ce récit ! tout est magnifique.
    Je comprends que vous préfériez les villages aux grandes villes, mais de temps en temps, il faut se replonger dans la « civilisation ». Par contre, j’aurai bien aimé être là, sur le bateau, au moment des transactions … dommage que l’arnaqueur n’est pas fini dans le lac, cela aurait donné une belle photo originale !
    Bonne visite du Pérou.
    A bientôt pour continuer à se régaler de vos messages et encore un grand merci de nous faire partager ce moment fabuleux de votre vie.
    Bisous à tous.

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  2. L'Amigos del Aspiratos

    Que c’est bien raconté.
    Quel éditeur vas-tu choisir pour publier ton livre ?

    Au fur et à mesure des étapes, les récits sont de plus en plus poétiques.

    Et la part des coïncidences vous font vivre des moments très privilégiés … Une route barrée et une belle rencontre à la clef !

    Longue vie à BEF et belle vie au Meriguet América-Tour.

    Les LOOP’s

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  3. max

    Des paysages magnifiques avec des autochtones pas pollués par la société, que du bonheur que vous nous faites si bien partager.Bonne continuation et faites nous encore souvent profiter de tant d’émotions.
    Bonne route.

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  4. Les Parcé avec Gulliver

    Super génial, ça fait plaisir de vous revoir !
    les enfants rient de voir ce qui nous attend ! Lola et Robin ont l’air en pleine forme, bravo pour les photos !
    bisous

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  5. les tirbois

    Nous avons appréciés vos magnifiques photos!! Cela nous donne trés envie, pour nous le voyage débute début aout par buenos aires nous sommes impatients. A bientôt dans de prochains méssages bonne continuation et bonne route!!
    Les Tirbois

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  6. INGRID NAUS

    Fabuleux. Les photos sont magnifiques et la vidéo extrèmement géniale.Les couleurs font réver toutes aussi belles les unes que les autres. J’espère que ça va t’inspirer pour une nouvelle collection de tee-shirt Mériguet-tour.BISES

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  7. nato

    elles sont magnifiques ces femmes avec leurs vêtements colorés ! terrible le récit de la traversée en bateau, heureusement que ça c’est arrangé.
    Merci pour le festival des couleurs et des paysages
    Bisous de toute la famille
    Nat

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  8. lefebvre monique

    merci pour ce récit
    on ne s’ennuie pas car il y a de plus en plus souvent de petites anecdotes et on lit tout cela comme un livre
    heureusment les denouements sont favorables et je sais que mon beau’f est de taille à défendre sa famille « bec et ongles »
    bisosus à tout tata momo

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  9. VINCENT BV

    salut a tous,
    les photos ainsi que les textes sont vraiment magnifiques vous faites de tres tres bon reporter c’est vraiment excellent de découvrir votre aventure, merci pour ces peptits moments avec vous
    asta luego amigos ….
    vincent BV informatique

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  10. COMBE Maurice

    C’est toujours très agréable de pouvoir continuer à lire ces fabuleux récits, et d’admirer ces merveilleuses photos qui nous permettent de vivre ce beau voyage.
    Bonne route.

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  11. la famille laine-vivies

    Textes et photos extras! Toujours autant de bonheur à découvrir vos aventures! bonne route! gros bisous de la part des Laine

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  12. david parsy

    salut la famille,vos photos ainsi que vos articles me font moi aussi voyager.c’est super continuer,ne changer rien.toutes la familles vous embrasses

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