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Traits du Monde : Le troisième tube …

 

Et non, on ne va pas se quitter comme ça !!! On vous a préparé une petite surprise pour la fin…

Pour vous récompenser de votre assiduité au Meriguet-tour, pour vous remercier de vos messages et vos commentaires qui nous ont tenus compagnie et nous ont permis de garder le lien avec vous tous.

Pour vous dire que même si le voyage touche à sa fin, l’aventure n’est pas terminée, qu’il y aura on espère une exposition de photos, peut-être même un livre de nos 20 mois de vagabondage, et que la marque Traits du monde on le souhaite verra le jour affaire à suivre …

Et puis il y aura encore un récit de notre visite de New-York, et de notre retour…

Alors en attendant, voici notre dernière création sonore et visuelle.

OUH OUH…OUH OUH OUH OUH….

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27 juillet 2009 : La côte pacifique et le nord Pérou

 

Lundi 27 juillet, nous reprennons la route en direction de la côte.

Voilà près de 3 mois que nous sommes sur les hauts plateaux et dans les montagnes, un furieux besoin de voir la mer se fait sentir ! Un furieux besoin de chaleur aussi ! Notre prochaine destination est Nazca, à 500 km cap plein ouest. C’est une route de montagne avec de nombreux cols,

nous remontons plusieurs fois encore au-dessus de 4 000m.

Paysages sublimés par de récentes chutes de neige…

les lamas, vigognes et autres troupeaux paissent tranquillement entre les flaques gelées.

Pendant les longues journées de route, les enfants en profitent pour regarder un film ou jouer à la DS, parfois cela leur semble un peu long…

Mardi après-midi, après 200 km de route épouvantable, nous rejoignons Claude et Alain près de l’aérodrome de Nazca.

Ici, en plein désert ont été découverts en 1937, un ensemble de lignes et géoglyphes gigantesques tracés dans la pampa. Leur datation est estimée entre -300 et 600 de notre ère, on les attribut à la civilisation Nazca qui vivait sur cette partie du territoire. Ces dessins sont à ce jour, le plus grand mystère archéologique de la planète ! De nombreux chercheurs, dont la spécialiste Maria Reiche qui a consacré sa vie à les étudier, n’ont pu donner d’explications catégoriques à ce vaste ensemble de lignes et de dessins, mais il semblerait qu’ils constituent un calendrier astronomique. La seule façon de les découvrir se fait par la voie aérienne. Nous réservons un Cesna 6 places pour le lendemain à la première heure. A 6h30, nous sommes à l’aérodrome.

Le plafond est très bas, comme tous les jours en cette saison, les nuages se dissipent vers 10h en général. Nous en voulons un peu à l’employée de la compagnie aérienne de nous avoir fait venir si tôt, mais au moins nous sommes les premiers sur la liste. A 11h, la visibilité est suffisante, nous montrons à bord de l’avion.

Le survol des lignes a la réputation d´être un peu sportif et on nous a conseillé d’être à jeun ou d’avoir bien digéré avant d’embarquer ! “Tout le monde a bien ses 2 sacs à vomi ?”questionne le pilote… C’est parti pour 30 min de bohneur ! le pilote nous amène au dessus de chacun des principaux dessins et nous les montre en effectuant des virages tantôt à gauche tantôt á droite afin que l’on puisse les observer sous tous les angles. A chaque volte face de l’appareil, nous sentons notre estomac se retourner, mais le spectacle est vraiment à la hauteur! Nous découvrons d’abord la baleine,

puis les trapèzes,

ensuite l’astronaute sur sa colline,

le singe et sa magnifique queue en spirale,

le chien plus petit,

le gigantesque condor qui fait plus de 100m de long,

le colibri,

l’oiseau serpent et son bec démesuré,

le perroquet,

et enfin les mains et l’arbre collés à la Panaméricaine.

Leur symétrie est parfaite et leur tracé des plus rectiligne. A la fin du vol, Robin est blanc,

nous sommes tous un peu “barbouillés”,

mais nous sommes époustouflés par le spectacle !

Prochaine étape, la laguna d’Huancachina.

Cet oasis est situé en plein désert, à côté d’Ica, au milieu de gigantesques dunes de sable. Jeudi matin, à peine levés, les enfants partent à l’assaut d’une des dunes.

Nous louons ensuite des sandboard et montons nous aussi jusqu’au sommet.

La montée est rude, nous avons l’impression de gravir une montagne, mais une fois au sommet, le GPS d’Alain indique une hauteur décevante de 100m pour ce tas de sable géant ! Le panorama est sublime,

le désert de sable s’étend à perte de vue. Olivier et Alain chaussent leur planche avec la ferme intention de surfer jusqu’en bas,

mais la glisse n’est pas vraiment possible et finalement nous finirons en position assise.

L’autre grande activité récréative proposée ici, est le tour de buggy dans les dunes. Nous les voyons partir à fond, le moteur vrombissant, cela nous donne envie, même si le côté anti-écologique de l’activité nous fait un peu réfléchir…

Finalement, on réserve le buggy 8 places et nous voilà partis avec nos coéquipiers de sensations fortes pour une nouvelle aventure ! Les hommes devant, les femmes et les enfants derrière, accrochez vos harnais, ça va décoiffer !!! (vidéo ci-dessous)

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Le conducteur semble vouloir nous en mettre plein la vue, il roule vite, devant nous se dresse un mur de sable, il accélère encore et peu avant le sommet, il nous fait prendre un virage en dévers à la même vitesse. S’enchaînent alors les franchissements, les descentes vertigineuses, les virages à la corde et les lignes droites à fond ! Au début je ferme les yeux, je m’agrippe au harnais d’une main et de l’autre j’essaie de bloquer les enfants qui eux sont morts de rire. Claude demande au chauffeur de ralentir sinon elle rentre à pied ! Et puis, on s’habitue, on voit que ça passe et on se détend. Arrêt sandboard,

cette fois-ci c’est en position ventrale que nous défions les dunes et c’est beaucoup plus efficace !

Claude renonce à l’activité pour immortaliser l’instant … Petits et grands se sont une fois encore bien amusés !!!

Vendredi 31 juillet, nous poursuivons notre remontée sur la panaméricaine en direction de la Réserve de Paracas.

Nous retrouvons le Pacifique,

que nous avions quitter 6 mois plus tôt à Valparaiso.

La réserve comprend de nombreuses îles qui se visitent en bateau pour admirer les lions de mer, oiseaux marins et pingouins… Nous avons déjà vu à maintes reprises ces spécimens et en plus le temps est couvert, la mer un peu agitée, nous renonçons à la sortie en mer et nous nous contentons d’admirer la côte découpée et sauvage.

Le lendemain matin, nous allons jusqu’au port et voyons de très près nos premiers pélicans.

Samedi en fin d’après-midi, nous entrons dans Lima c’est notre quatrième capitale, comme à chaque fois, nous avons une liste d’adresse d’hôtels ou de parkings qui acceptent les camping car. Ces informations sont précieuses et nous les devons au vaste réseau de voyageurs rencontrés un peu partout. Nous avons choisi l’hôtel Hitchhikers dans le quartier de Miraflores.

Nous y retrouvons avec plaisir la famille Cousinié. Dimanche 1er août, nous profitons d’une belle journée ensoleillée, rarissime en cette saison hivernale,

pour profiter du bord de mer, visiter le quartier Barrenco,

déguster notre premier ceviche mixto ( poissons, calamars et crevettes marinées dans le citron) et arpenter la plaza mayor.

Ensuite, les rues piétonnes bondées nous ferons renoncer à visiter davantage. Retour à l’hôtel, petit apéro dans la cour et échanges d’anecdotes avec Jacky et Nathalie. Nous quittons Lima le mardi matin. Devant nous une bonne journée de route nous attend, 560 km jusqu’à Trujillo. Arrivés tard, nous trouvons refuge pour la nuit sur le parking d’une station service. Trujillo possède une place magnifique

et de beaux bâtiments coloniaux très colorés.

Petite coupe de cheveux pour Robin

et grosse révision pneumatique pour BEF.

La côte pacifique péruvienne fut autrefois le berceau de nombreuses civilisations. Du Sud au Nord, les ruines et les vestiges de ces peuples plus ou moins anciens, se comptent par dizaines. Nous nous rendons à Chan Chan pour visiter le plus grand site en adobe (briques de terre) jamais construit.

Le site s’étend sur 28 km2, il y a 700 ans, vivaient ici environ 60 000 personnes de la civilisation “Chimu”. Malheureusement, certains phénomènes climatiques ont détruits la majorité du site.

On en visite une petite partie restaurée, l’occasion de voir une architecture bien différente de celle des Incas. Les Chimus étaient très liés à la mer et on trouve des frises marines sculptées sur de nombreux murs du site.

Après la visite, nous rejoignons la plage de Huanchaco un peu plus au nord.

Bivouac sur la plage, ce soir nous serons bercés par le va et vient des vagues du Pacifique. Cette plage est un bon spot de surf,

mais on y rencontre également des pécheurs qui utilisent des embarcations d’un autre âge, pour partir à l’assaut des vagues.” Los caballitos de totora”,

sont réalisés avec des roseaux et ont une durée de vie d’environ 1 mois…La grisaille persiste en cette première journée, mais les enfants et Olivier veulent eux aussi “surfer” la vague et louent des bodyboards.

La force des vagues et la fraîcheur de l’eau me laisseront juste le temps de prendre la photo souvenir !!!

Nous retrouvons sur cette plage Claude et Alain et nous faisons la connaissance d’une famille française qui voyage depuis plusieurs mois avec le même itinéraire que nous, mais en sens inverse. L’occasion d’échanger de nombreuses infos autour de bons ti-punch ! Les enfants ont de nouveaux petits copains français et ils en profitent !

Pour que ces bons moments durent un peu, Marianne et Nicolas décident de faire un petit bout de route avec nous. C’est donc ensemble, que nous allons découvrir les trésors de Sipan…

Il y a 20 ans une découverte majeure s’est produite dans cette région du Pérou. Des pilleurs de tombe ont mis la main sur un trésor enfoui, provenant d’un site funéraire. L’ archéologue Walter Alva alerté par ce trafic d’objets de grandes valeurs fait son enquête et découvre le fameux site datant de l’an 300, les pyramides ressemblent à s’y méprendre à de vulgaires buttes de terre,

mais sont en fait des tombes de hauts dignitaires du peuple Mochicas. La plus importante des sépultures étant celle du seigneur de Sipan. Les tombes sont restaurées avec exactitude,

le tombeau royal contient 8 corps en plus de la dépouille du roi. Des femmes, un gardien, un vigil, un soldat, un enfant, un lama et un chien. La mort représentait un passage dans une autre vie et pour y conserver son rang, les défunts apportaient avec eux de nombreuses offrandes rassemblées dans des urnes et étaient parés de leurs plus beaux atouts. Le contenu des tombeaux est présenté dans un musée ultra-sophistiqué à la hauteur du trésor qu’il renferme.

Nous parcourons les différents étages et découvrons une quantité impressionante de bijoux, plastrons, ceintures en or massif ou en cuivre, cernés de turquoise. Les Mochicas étaient de brillants orfèvres et la qualité de restauration des objets trouvés est fantastique. Nous sommes devant un véritable trésor et les archéologues continuent les fouilles, certains que d’autres gisent encore sous terre !

Nous quittons Mariane Nicolas Timothé et Zoé, encore une belle rencontre dans la famille des voyageurs…

Mardi 11 août, notre périple au Pérou se termine, demain nous entrons en Equateur.

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23 Décembre 2008 : Joyeux Noël – Feliz Navidad

Vous nous réclamez des images, vous voulez de la vidéo, vous voulez du son, du live, de l’inédit, de la composition… et bien comme c’est Noël, on a décidé de vous gâter !!!

Voici le premier vidéo clip du Meriguet-Tour, peut-être qu’un jour, ce tube figurera sur les meilleurs albums de Karaoké…

En attendant, laissez-vous emporter par le rythme de la guitare et reprenez en chœur le refrain devant un bon feu de cheminée.

On vous embrasse tous très très fort joyeux Noël à tous.

01/02 Novembre 2008 : A la découverte de Buenos Aires…

La visite de la ville se poursuit, nous essayons d’avoir une vue d’ensemble sur les différents quartiers qui composent cette grande ville.

Le nôtre est très résidentiel et assez chic, mais en s’éloignant un peu, on peut déjà rencontrer la misère et ses pauvres gens qui traînent derrière eux dans de grands sacs plastiques et parfois sur des chariots, leur maigre butin amassé au fond des poubelles.

Samedi 1 novembre, visite du quartier de la Boca, sans doute le plus connu et le plus typique de cette ville.

Les mises en garde sont nombreuses quant à ce quartier. Nous y allons en taxi, faute d’avoir trouvé un bus.

Nous allons directement à Caminito.

Cliquez ici pour agrandir la photo

Le quartier rendu célèbre par ses maisons en tôle toutes peintes de couleurs différentes. Pour la petite histoire, dans ce quartier autrefois portuaire, un bébé abandonné fut recueilli par une famille très pauvre. Dans les années 1920, ce bébé  devenu un  célèbre peintre : Quinquela Martin,  fit construire une école dans son quartier d’origine et pour égayer l’endroit, demanda aux habitants de la Boca d’apporter de la peinture pour peindre les murs.

Cliquez ici pour agrandir la photo

Chacun apportera un fond de peinture de couleur différente. Le résultat, très coloré plu aux habitants du quartier qui décidèrent de faire la même chose sur leur maison de tôle et de bois.

Aujourd’hui, l’endroit est très touristique, mais le charme demeure et c’est vraiment un régal de se promener dans ces rues si gaies.

Après s’être fait arrêter toutes les 2 minutes par des rabatteurs (toujours très sympathiques) devant les nombreux restaurants de la rue, nous en choisissons un, toujours sur les conseils du Routard.

Au moment de demander la cuenta, nous sortons nos pesos et nous remarquons que nous sommes moins riches que nous l’avions pensé, tellement mis en garde avant de venir jusqu’ici, nous n’avions presque pas pris d’argent.

Le restaurant ne prenant pas de CB, Olivier se fait expliquer tant bien que mal où se trouve la banque la plus proche et me laisse avec los dos ninos.

Je le vois revenir dix minutes plus tard, sans argent, une deuxième explication plus tard (c’est promis, la prochaine fois je filme !) Olivier repart confiant.

Dix minutes de plus il  revient… toujours sans argent ! Le distributeur était vide.

On a beau recompter et vider nos fonds de poches, il nous manque toujours 17 pesos.

Je propose de laisser un enfant en gage (non je blague, un passeport !) le temps de trouver une autre banque (ah ! il n’y en a pas d’autre ?)

Bon, on fait quoi, la plonge ?

La serveuse prend l’addition et nos pesos et va défendre notre cause perdue auprès du patron. Elle revient souriante : «  c’est bon, vous pouvez y aller, c’est un peu notre faute aussi nous aurions pu avoir la machine à CB !!! »

Muchas gracias senora et merci au Routard de sélectionner des endroits si sympa !!!

Nous pousserons la balade jusqu’au stade mythique de la Bombonera.

Cliquez ici pour agrandir la photo

Là où  le « dieu » Maradona fit de nombreux exploits, d’ailleurs nous le croiserons plusieurs fois ce personnage si cher au cœur des argentins, en sosie, en statue, en dessin….

Pour mon plus grand regret, le fait de ne plus avoir de pesos en poche me privera d’acquérir une des  peintures exposées par les nombreux peintres talentueux du quartier.

Pour finir la journée, un petit tour de métro, nous le prenons rarement, mais sur la ligne A, la plus ancienne (1910), circule encore un vieux métro avec ses wagons en bois, ses vieux bancs, son portier et son chauffeur un peu distrait qui oubliera juste de s’arrêter à l’une des stations : petite marche arrière et ni vu ni connu !

Les enfants feront le voyage aux premières loges.

Dimanche 2 novembre, nous visitons un autre quartier typique et également touristique, le quartier de San Telmo. Le dimanche, ce quartier est très animé car il s’y tient une sorte de foire à la brocante..

Sitôt  » sautés  » du bus, nous nous laissons emporter par la foule et guidés par les différents groupes de musiciens.

Olivier se balade caméra au poing, appareil photo en bandoulière et sac à dos de 20 kg sur le dos bien décidé à ne rien laisser passer. Moi et Robin, nous râlons de devoir nous arrêter toutes les 2 secondes pour une séance prise de vue…

Nous assisterons ici et là à plusieurs démonstrations de tango, mais le côté piège à touriste nous gêne un peu.

Nous rentrerons en bus, et là, accrochez vos ceintures, cœurs et estomacs sensibles s’abstenir. (interdiction de manger un piquito avant de monter !).

A Buenos Aires pour prendre le bus il faut aimer le sport ! Dans son bus le chauffeur est roi, d’ailleurs le bus est souvent customisé : petits rideaux à frange, miroirs entourés de fourrure… Nous devons lui annoncer où nous allons et en fonction nous payons le montant affiché sur la machine avec des pièces de 0,90 à 1 pesos (pas de monnaie : pas de bus c’est l’expulsion !) Tout cela se fait en roulant, car les arrêts sont express. Chanceux celui qui aura trouvé une place assise, car entre chaque arrêt (très nombreux ), c’est une véritable lessiveuse qui se met en route.

Robin : « Maman t’as vu, il est passé au rouge ! »

Moi : « non, orange bien mûre tout au plus ! »

Le freinage brutal succède au démarrage en trombe et aux rapides écarts droite gauche pour toujours essayer d ‘aller plus vite que le concurrent de l’autre ligne.

Les enfants adorent, c’est un vrai tour de manège !

Pour nous, c’est la façon la plus économe et la plus conviviale de nous déplacer.

Voilà, c’est la fin de notre première semaine en Argentine, nous nous y sentons bien, mais nous avons hâte de découvrir l’extérieur de la ville et ses grands espaces…

Vos nombreux commentaires enthousiastes nous laissent penser que vous appréciez ce blog, et pour nous c’est un vrai plaisir de vous raconter notre aventure, en mots en images et en vidéos.

29 Octobre 2008 : Vamos a la Cancha de River

Aujourd’hui c’est jour de match  » River Plate – Newhells Old Boys »

Nous voila partis avec Robin dans un collectivo (bus de Buenos Aires) et aprés un slalom de 25 minutes dans la circulation, nous arrivons aux abords du « Stadio Monumental » plus grand Stade d’Argentine (76 600 places).

J’essaie de revendre les 2 places que j’avais acheté en trop la veille, sans succés. Je me fais vite repérer, on veut bien me les prendre … mais sans les payer.

Nous rentrons vite dans le stade, premier contrôle, les policiers en voyant le matèriel photo et vidéo dans mon sac ont un sourire incrédule … deuxième contrôle encore la police, troisième contrôle toujours la police, quatrième contrôle enfin un stadier, nous arrivons enfin à la porte E.

Nous grimpons tout en haut du stade et nous nous installons.

Il nous reste 1/2 heure avant le début du match. Nous profitons des chants des socios de Newhells pour patienter.

C’est avec un grande émotion que je vois entrer les joueurs de River Plate dans l’arène avec le maillot blanc et la bande rouge, ce maillot qui, petit, me faisait réver sur la dernière page de Onze ou de Mondial (avis aux connaisseurs).

En même temps que la grande banderole arrive, portée par la majorité des socios de River, le match débute, petite déception il ne doit y avoir « seulement » que 30 000 personnes, pour un match en semaine et à 17H10 …

Mi-temps à la mode Argentine, Coca Hamburger de toute façon il n’y a pas le choix !!!

Match de qualité moyenne, mais super ambiance, de toute façon nous étions venus pour ça.

Voila, nous prenons le Taxi pour rentrer, nous avons passé un bon moment entre hommes sous le soleil de Buenos Aires.

23 Octobre 2008 : Décollage immédiat !!!

6h30 : en ce jeudi matin, le réveil vient de sonner et nous sautons du lit. La navette qui nous emmène à l’aéroport part à 7h et nous comptons bien être à l’heure !!!

7h20 : arrivée à l’aéroport de Barcelone, un coup d’œil sur le tableau d’affichage :

9H25 – Vol 6845 BUENOS AIRES porte 50

Direction la porte 50, rien sur les écrans, nous sommes en avance et c’est détendus que nous prenons le temps d’un « bon » petit déjeuner…

Le temps passe, Robin et Lola s’impatientent, mais toujours rien à la porte 50. Pour passer le temps, Olivier nous met en scène pour sa prochaine vidéo.
Je m’inquiète de ne rien voir sur les écrans de cette fameuse porte 50 et je me dirige vers un autre tableau d’affichage :

9H25 – Vol 6845 BUENOS AIRES portes 8/16

Nous nous dirigeons un peu surpris vers les comptoirs d’enregistrement Ibéria, où une foule est amassée. Il est 8h30. 40 minutes s’écoulent et c’est notre tour. L’hôtesse contrôle nos billets, regarde sa montre et nous informe que l’embarquement pour ce vol est presque terminé.
De plus une de nos valise est bien trop lourde et ne sera pas acceptée, même en payant un supplément.

Je regarde Olivier, notre panique et notre désarroi sont palpables.
Robin : « On a raté l’avion ? »
Moi : « Mais non, ce n’est pas possible, on est vraiment trop nuls !!! »

Et là, en 5 minutes, la situation se débloque. L’hôtesse nous sauve la mise en nous enregistrant sur le vol de 9h40 direction Caracas via Madrid. Nous ouvrons l’énorme valise et retirons les 4 kilos de trop.
Tout est ok, l’hôtesse nous conseille quand même de courir, car il nous reste peu de temps.
Et nous voilà partis pour une course folle dans l’aéroport, couloirs, slaloms entre les chariots de bagages, escalators, contrôle de sécurité, re-couloirs et enfin nous arrivons, essoufflés et transpirants, à temps pour sauter dans le bus qui nous amène à l’avion…

11h : nous atterrissons à Madrid et récupérons la correspondance pour Buenos Aires.

12h25 : l’ A 340 décolle.
Petite émotion en quittant le sol européen, 12 heures de vol, c’est là que l’on prend vraiment conscience des 12 000 km qui nous séparent désormais de la France.
Lola dormira un peu, Robin regardera les 3 films en anglais.

19h40 (heure locale) : nous atterrissons sur le sol argentin, l’excitation est à son comble !
Il nous reste à passer la douane (1h de queue) ; récupérer les bagages (ouf!, ils sont tous là) ; trouver un taxi pour rejoindre l’hôtel ( 40 km et 140 pesos) …tout ça en espagnol bien sûr !

22h40 (+ 4 pour nous) : nous arrivons à l’hôtel. Petit problème pour la chambre dortoir de 4 personnes réservée sur Internet, elle est en partie occupée, nous devons nous séparer et dormir dans 2 dortoirs mixtes. Tant pis, les enfants sont endormis sur les tables, nous sommes épuisés, et nous passons une seule nuit ici.
Moi : « Olive, j’ai soif, prend une botella de agua au distributeur por favor ! »
Olive : « Mon portefeuille, c’est toi qui l’as ? »
Moi : « ben non »
Olive fouille, vide toutes ses poches et ne trouve pas son portefeuille !!!!!!!!!!!
Olive : « On me l’a piqué, à l’aéroport, j’ai donné de la monnaie à un type pour les bagages… »
Et là, en une seconde, j’ai eu envie de l’étrangler, non, il n’a pas le droit de nous faire ça, pas maintenant, pas déjà !
Nous expliquons la situation à la réceptionniste, le portefeuille disparu avec les 1200 dollars, pour l’appartement, les 100€ les 2 cartes de crédit…
Je retrouve le reçu de la compagnie de taxi et elle les appelle.
10 minutes plus tard alors que mon envie de meurtre est toujours forte, le téléphone sonne, le chauffeur a retrouvé le portefeuille dans la voiture.

!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!ALLELUIA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le chauffeur (muy simpatico) nous le ramène, intact.

23h30 (toujours + 4 pour nous) : nous nous couchons épuisés par cette folle journée, commencée il y a tout juste 21heures.
Les enfants ont été adorables et patients, moi je pardonne à Olive sa petite négligence et comme il se plait à le dire, ça nous fera des choses à raconter !!!!